100 millions d'immigrés en UE d'ici 2050
Les élections passent, la Commission de l'Union Allemande reste ce qu'elle est : le bras politique de l'élisphère (1) européiste qui fonce comme un cheval fou ("a galopar, a galopar, hasta ser en el mar"... de sangre ?). Le 9 décembre, elle programmait pour le 4 janvier 2016 le lancement d'une initiative citoyenne visant à réformer le droit d'asile européen : elle veut « faire en sorte que l'Europe reste une destination attrayante pour les migrants dans un contexte de déclin démographique ».
Rester attrayant, disent-ils, mais dans quelle mesure exactement ?
Un rapport signé par Felipe Gonzales, Mario Monti, Lech Walesa et Nicole Notat (1) en 2010 donnait l'ordre de grandeur : puisque d'ici 2050, l'UA va perdre 68 millions de travailleurs actifs, il faudrait « un gain net de 100 millions de personnes pour combler ce déficit ».
Il n'est pas inutile de rappeler que dans la dernière réunion de son parti, si Mutti Merkel a dit qu'il fallait "contrôler l'immigration", elle n'a par contre donné "aucune limite".
Alexandre Anizy
(1) Quand il s'agit de nuire à la fabrisphère (tous ceux qui créent et produisent dans un espace économique donné, en opposition à l'élisphère), Nicole Notat l'ex syndicaliste jaune n'est jamais la dernière.