L'infini de François Cheng
L'infini n'est autre
Que le va-et-vient
Entre ce qui s'offre
Et ce qui se cherche.
Va-et-vient sans fin
Entre arbre et oiseau,
Entre source et nuage.
François Cheng (A l'orient de tout, poésie Gallimard 2014, p.146)
De l'apparente répétition des choses naîtrait le sentiment de plénitude. C'est aussi pourquoi, comme l'écrivait Albert Camus, « il faut imaginer Sisyphe heureux ».
Alexandre Anizy