La farce de Jean-Loup Trassard

Publié le par Alexandre Anizy

            Quand la vieillesse gâche le temps passé.

 

 

            Pénétrant dans son hiver, Jean-Loup Trassard a entrepris un travail personnel de mémoire : évoquer une mère dans une brève tourmente de l'histoire de France. Malheureusement dans Exodiaire (éditions Le temps qu'il fait, octobre 2015, 267 pages, 20 €), il ne parvient pas à ordonner les faits et les gestes, de sorte que le lecteur se disperse dans les strates de son récit. In fine, on butine.

 

Si Milan Kundera a mis en exergue l'insignifiance des choses de la vie,

    http://www.alexandreanizy.com/article-milan-kundera-est-un-garnement-123327669.html

Jean-Loup Trassard semble prendre l'exode de 40 comme une farce : ainsi la vieillesse peut conduire à une perte des repères, enfumer le passé.      

 

Alexandre Anizy

 

NB :  dans L'Obs du 28 juillet 2016, on trouve une recension du livre signée D.J. (Didier Jacob ?) : on se demande si le publiciste a lu Exodiaire , tant son texte suinte l'extrait de notice éditoriale.  

Publié dans Notes culturelles

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