Que la guerre était jolie est un fade polar
Puisque l'auteur aime les citations, détournons-en une : "Quelle connerie ce polar !"
C'était le moment de prendre du repos, alors une brève plus promotionnelle qu'autre chose sur le dernier ouvrage de Christian Roux attira notre attention, vu le titre : Que la guerre était jolie (Rivages, janvier 2018, en livrel).
Dire que ce polar est une connerie est aussi excessif que de donner ce titre racoleur, mais c'est comme un droit de réponse de lecteur abusé. En effet, l'histoire se déroule dans une ville moyenne à une heure de Paris, dans un quartier abandonné par ses habitants et par le maire ripou qui voudrait bien s'en mettre encore dans les poches en montant une vaste opération de rénovation immobilière. Le décor étant dressé par Roux, ils sont venus, ils sont tous là, les personnages habituels...
Et le style moyen vous embarquera vers le point final, si vous êtes diabolique !
Alexandre Anizy