Ce que Taniguchi suggère

Publié le par Alexandre Anizy

            Comment expliquer l'engouement à l'égard des BD contemplatives de Jiro Taniguchi ? 

 

 

            Prenons par exemple L'homme qui marche (Casterman, collection écritures, mars 2017) : 19 chapitres où le non-héros se balade dans son quartier. Il ne s'y passe rien, mais tout y est. Chaque planche contribue au rythme du récit, chaque vignette apporte au moins une information, qu'elle soit relative à l'environnement ou au cheminement intérieur du marcheur. Autrement dit, le lecteur est dans la balade avec contentement.

            A contrario Bastien Vivès, par exemple, lasse en imposant de longs tunnels (lire ici).  

 

 

Alexandre Anizy

Publié dans Notes culturelles

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