Ce que Taniguchi suggère
Comment expliquer l'engouement à l'égard des BD contemplatives de Jiro Taniguchi ?
Prenons par exemple L'homme qui marche (Casterman, collection écritures, mars 2017) : 19 chapitres où le non-héros se balade dans son quartier. Il ne s'y passe rien, mais tout y est. Chaque planche contribue au rythme du récit, chaque vignette apporte au moins une information, qu'elle soit relative à l'environnement ou au cheminement intérieur du marcheur. Autrement dit, le lecteur est dans la balade avec contentement.
A contrario Bastien Vivès, par exemple, lasse en imposant de longs tunnels (lire ici).
Alexandre Anizy