Tailler un chemisier à Bastien Vivès
Aujourd'hui, en bon père de famille, la maison Anizy conseille d'épargner plutôt que d'acheter deux BD de Bastien Vivès.
On commence par Le chemisier (Casterman, 2018), dont les dessins sont trop souvent inachevés, notamment dans les tunnels qui embarrassent (par exemple, planches 28 à 34) ― cela peut-il faire un style ? ―, et le scénario faiblard.
On termine avec Elle(s) (Casterman, 2017), où l'artiste a pris la peine de colorier dans des teintes fadasses, donné des traits ahurissants aux personnages, notamment les lèvres botoxées des 2 héroïnes, le tout dans un scénario toujours mince.
Mais c'est vous qui payez, non ?
Alexandre Anizy