Coulon la poétesse
Cécile Coulon devrait concentrer sa force pour sortir de son confort. En attendant...
Interlude
ce visage endormi que tes yeux éclaboussent
de ce bleu si profond où la nuit
je ramasse
ce qu'il faut de trajets de tes lèvres
à ma bouche
pour pouvoir le matin s'arrêter
se suspendre au bord
du temps qui passe
comme deux grands oiseaux
alourdis par la pluie
font sécher au soleil
leurs plumes d'oreillers
Cécile Coulon
Les ronces, Le Castor astral, avril 2018