Coulon la poétesse

Publié le par Alexandre Anizy

            Cécile Coulon devrait concentrer sa force pour sortir de son confort. En attendant...

 

 

 

Interlude

 

ce visage endormi que tes yeux éclaboussent

de ce bleu si profond où la nuit

je ramasse

ce qu'il faut de trajets de tes lèvres

à ma bouche

pour pouvoir le matin s'arrêter

se suspendre au bord

du temps qui passe

comme deux grands oiseaux

alourdis par la pluie

font sécher au soleil

leurs plumes d'oreillers

 

Cécile Coulon

Les ronces, Le Castor astral, avril 2018

 

Publié dans Notes culturelles

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