Sonnet touquettois
Un coin d’élégance naturelle.
Venant de la forêt illuminée,
La roulette du casino éjecte
Le client vers son hôtel raffiné :
Des frais cocktails du West il se délecte.
En matinée, il gagne le marché
Par le jardin d’Ypres si verdoyant :
Sous les solides arcades bigarrées,
Biens utiles ou futiles pour chalands.
De la place, il chemine vers la digue.
Sur l’immense plage de sable fin,
Des pilotes de chars vaquent à leur gigue :
A la Corniche, ils bordent ou bien ils choquent
Pour toucher la baie, même sous embruns.
Sur la Canche se prélassent les phoques.
Alexandre Anizy
(extrait d'un recueil en préparation)