Il ne faut pas voter Macron
Dimanche 10 avril 2022, entre 20 heures et minuit, la Ligue libérale-radicale dont nous vous parlons depuis quelques années s’est cristallisée : c'est la forme de domination retenue par la crème de la bourgeoisie d'affaires. Elle a maintenant un chef, Emmanuel Macron, pour lequel il ne faut pas voter.
Depuis 1969, même si Jacques Delors regrette la mollesse sociale de Georges Pompidou (lire ici ), la France est dirigée par cette Ligue libérale-radicale, soit sous casaque bleue, soit sous casaque rose (oublions 1981-83, la parenthèse socialiste du francisquain Mitterrand…), dont on résume ainsi le bilan : 53 ans de déclin industriel et économique, d’appauvrissement relatif des gens de peu, d’abandon progressif de souveraineté.
Au cours de cette soirée électorale, les lideurs vaincus des vieux partis en lice pour la couronne présidentielle ont fait allégeance au bankster Macron : LR de Valérie Pécresse, PS d’Anne Hidalgo, PCF de Fabien Roussel qui confond dialectique primaire et tambouille politicarde, EELV de Yannick Jadot… De ce fait, qu’ils le veuillent ou non et quoi qu’ils en disent, ces féaux ont constitué un arc politique qui causera dans les années (et décennies) à venir, sauf retournement de situation :
- la noyade de l’aédie française dans l’Union Européenne allemande (UEa : lire ici ) ;
- son entrée en guerre avec l’UEa belliqueuse via l’OTAN (outil précieux des Etats-Unis) ;
- l’appauvrissement général et l’indécent « roussellement d’un pognon dingue »¹ vers les happy few ;
- le désastre écologique.
C’est le funeste avenir promis du candidat Macron. Bien fol celui qui le soutient.
Il ne faut pas voter Macron.
Alexandre Anizy
(¹) Le jeu de mot du communiste Fabien Roussel sur la fumeuse théorie du ruissellement lui revient comme un boomerang.