Terra Alta II et III de Javier Cercas

Publié le par Alexandre Anizy

            Que penser de la trilogie (pour l’instant) ?

 

Quand nous avons lu le premier tome au moment de sa parution, nous n’avons pas estimé utile d’en parler, d’autant que nous avions déjà écrit sur cet auteur (lire ici). Mais puisque rien ne suscitait notre envie dans la production pléthorique des polars, nous achetâmes la suite.

Indépendance (Acte sud, 2022) est caustique : Javier Cercas dégomme la bourgeoisie d’affaires indépendantiste de Catalogne, plus intéressée par le Pouvoir que par l’indépendance de la province.

Le château de Barbe-Bleue (Actes sud, 2023) surfe sur l’actualité des milliardaires prédateurs sexuels, et la corruption à Majorque. Structuré habilement, bien écrit.

« Après Le Monarque des ombres, le premier livre – très difficile – que j’aie jamais voulu écrire, car il parlait du passé franquiste d’une partie de ma famille, j’ai eu la certitude que j’avais clos le cycle narratif de l’autofiction. Si je le poursuivais, je courais le risque de me répéter ou de m’imiter. J’ai senti l’urgence de me réinventer », racontait Cercas en 2021¹.

 Changement réussi, et bénéfique puisque l’auteur a reçu le prix Planeta en 2019.

 

Alexandre Anizy  

 

(¹) imMonde du 21 mai 2021.

Publié dans Notes culturelles

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