La Tour de Sanary sans la femme du boucher
Par une journée ensoleillée de juillet, nous étions de passage à Sanary, où nous prîmes le temps de déjeuner à la belle terrasse du restaurant de l’hôtel de la Tour, un établissement qui se définit correctement : semi-gastronomique. Le tartare de thon avec sa chantilly au wasabi était magnifiquement dressé, et pareillement le quasi de veau avec sa sauce exotique. Un pur moment de quiétude.
Quelques jours auparavant à Marseille, le piano de La femme du boucher ne jouait pas la même partition : si les croquettes de tête de veau (sauce gribiche) furent appréciées (sensation malheureusement gâchée par une salade verte trop arrosée de vinaigrette), la pastilla de volaille déçut fortement avec toujours la même salade… La femme du boucher mérite un compagnon qui parachèverait la création et le dressage.
Alexandre Anizy