Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

De Vladimir BARTOL à Léo PERUTZ

Publié le par Alexandre Anizy

Une amie nous avait offert « Alamut » de Vladimir BARTOL, qui nous avait enchantés. C’est pourquoi nous enchaînâmes avec Léo PERUTZ, dont les romans se situent dans un cadre historique précis.

« Le Judas de Léonard » (poche 10/18 n° 1965) ou encore « le cavalier suédois » (poche 10/18 n° 1964) vous donneront une bonne idée de l’œuvre de Léo PERUTZ. 

 
Alexandre Anizy

Le Monde, télégraphiste du Comité des Forges ?

Publié le par Alexandre Anizy

En page 14 de son édition datée du mardi 6 novembre 2007, le journal vespéral titrait :
« L’affaire des comptes cachés de l’UIMM ébranle le fonctionnement du MEDEF »    Sous-titre : « Après la découverte d’un système de financement des syndicats (…) »

Dans cet article, le Monde apporte-t-il des informations nouvelles, des pièces concrètes, qui lui permettraient de reproduire en sous-titre ce qui n’est qu’une insinuation nauséabonde d’un grand commis du patronat et d’enquêteurs évoqués mais jamais nommés par les médias ?
La réponse est négative.

Le Monde persévère dans son attitude compromettante lorsqu’il oppose, dans un même paragraphe de cet article infâme, les déclarations du syndicaliste CHéRèQUE (« Personne n’a de preuve que les organisations sont corruptibles et achetables ») avec le témoignage d’un responsable CFTC, qui affirme avoir été l’objet d’une tentative de corruption par l’UIMM…

C’est ainsi que le Monde fait un amalgame entre financement des syndicats et corruption (ou tentatives) de responsables syndicaux, ce qui n’est pas la même chose : la faiblesse de la nature humaine est une constante universelle, tandis que la soumission vénale des organisations représentant les salariés est une tournure plus rare…

Quoi qu’il en soit, le Monde donne du crédit au slogan populiste (« tous pourris ») qu’il vilipende toujours par ailleurs. Force est de constater que les méthodes d’un autre temps sont toujours en vigueur dans la presse parisienne.

 
Depuis 1994, avec la prise de pouvoir du triumvirat MINC – COLOMBANI – PLENEL, nous avions l’intime conviction que ce quotidien servait discrètement les intérêts des barons du CAC 40 : il semble qu’il le fasse maintenant plus grossièrement. (Lire aussi notre note du 18 avril 2007)

 
Le Monde étant dans le besoin financier, et parce qu’il œuvre à sa manière pour la fluidité sociale, cet article mériterait, selon nous, une attention particulière du Comité des Forges.

 
Alexandre Anizy

La question du pétrole (VI)

Publié le par Alexandre Anizy

(Lire les notes (I) du 10 octobre, (II) du 18 octobre, (III) du 26 octobre, (IV) du 1 novembre, (V) du 5 novembre)

 
Quelle est la situation réelle de l’industrie du pétrole aujourd’hui ?

Les experts de l’Aramco (le consortium américain qui exploite le pétrole saoudien) estime que la capacité de production de l’Arabie Saoudite s’élèvera à 10,15 millions de barils/jour en 2011.

Les experts du ministère américain de l’énergie estime quant à eux que pour satisfaire la Demande l’Arabie devra extraire 13,6 millions en 2010 et 19,5 millions en 2020. En admettant que ces projections soient correctes, qu’en est-il de la faisabilité d’un tel niveau de production ?

« J’ai fait un constat effarant en progressant dans mon enquête : les chiffres concernant l’ampleur réelle des ressources pétrolières mondiales sont faux, qu’ils émanent des pays producteurs ou des compagnies pétrolières. Une véritable conspiration du silence et du mensonge. »  (Eric LAURENT, la face cachée du pétrole,  pocket 2007, p.260)

 
1ère découverte : les réserves totales des pays de l’OPEP ont connu une croissance de 65 %, passant de 467,3Milliards de barils en 1982 à 771,9 Milliards de barils en 1991, sans aucune découverte importante pouvant justifier cet écart !

En fait, grâce à un nouveau système d’évaluation en 1986, les réserves prouvées de l’Arabie Saoudite passent de 169 à 260 Milliards, celles de l’Irak de 49 à 100 milliards, etc. C’est un simple jeu d’écriture sans rapport avec la réalité.

En 2003, l’Iran a réévalué ses réserves : + 35,7 %. Explication : une amélioration du taux de récupération du pétrole, ce qui a suscité l’incrédulité chez tous les experts.

 
Pour Colin CAMPBELL, un homme du sérail devenu dissident (géologue britannique ayant travaillé pour Texaco, BP et Aramco) qui a fondé l’Association for the Study of Peak Oil (ASPO ; www.peakoil.net ) avec le français Jean LAHERRèRE à ses côtés, 46 % des ressources officielles sont fausses.

Que disent les spécialistes à la 2ème conférence sur le pic pétrolier organisée en 2003 par ASPO dans les locaux de l’Institut Français du Pétrole, et financée en partie par Total et Schlumberger ?

Exposé d’Olivier APPERT, Président de l’IFP (résumé par Eric LAURENT, déjà cité, p.265) : la production pétrolière mondiale diminue de 5 à 10 % par an, quand la demande croissante nécessite 60 millions de barils/jour de capacité supplémentaire.   

Matthew SIMMONS, banquier texan : « Ce que le pic pétrolier signifie réellement, en termes d’énergie, c’est qu’une fois atteint, il en sera fini de l’augmentation de l’approvisionnement (…). Il suggère aussi des prix de l’énergie élevée dans le futur. »

 

Concernant le pic pétrolier, il existe 2 écoles : ceux qui pensent qu’il se produira en 2010-2012, et ceux qui pensent qu’il s’est produit en 2005-2007.

Rappelons des faits : en 1999, le pic de production en Grande-Bretagne entraîne le pic de toute la Mer du Nord ; en 2001, la Norvège entame son déclin et celui de l’ensemble de la production des pays occidentaux (Amérique du Nord et Europe).

La production mondiale de pétrole stagne depuis fin 2004 autour de 84-85 millions de barils /jour. En 2005-2006, la consommation mondiale est en dessous de ce chiffre. Mais après septembre 2006, la consommation mondiale dépasse la production, ce qui provoque une baisse des stocks dans les pays industrialisés.

Printemps 2007 : rééquilibrage « saisonnier » du marché pétrolier.

Prévision pour le 3ème trimestre 2007 : l’Agence Internationale pour l’Energie (AIE) estime la consommation mondiale à 86,2 mb/j puis 88 mb/j au 4ème trimestre. La consommation mondiale ne devrait plus redescendre à 84-85 mb/j.

Dans ces conditions, la consommation mondiale devra être bridée soit par une forte hausse des prix du pétrole, soit par un ralentissement de l’activité économique provoqué par l’éclatement de la bulle immobilière aux USA par exemple.

 
La thèse d’Emmanuel BROTO, fondateur du site « Terre de brut », est que la période de transition 2004-2007 s’est achevée en juillet 2007 par le dépassement de l’offre par la demande : la hausse actuelle des prix en serait la confirmation. Toutes choses égales par ailleurs, plus les capacités de production diminueront, plus les prix augmenteront pour provoquer une récession économique ramenant la consommation au niveau de l’offre.

La thèse d’Emmanuel BROTO s’inscrit dans les analyses de Mr. BAKHTIARI, ingénieur (en retraite) au sein de la Société nationale iranienne du pétrole, qui prévoyait que la production de pétrole atteindrait un pic durant l’année 2006 puis déclinerait en 4 phases de 3 à 5 ans jusqu’en 2020 : chaque phase ayant un taux de baisse de plus en plus important.
Les prévisions de M. BAKHTIARI seraient confirmées si le niveau de la production mondiale de juillet 2006 n’était plus dépassé.
Pour Emmanuel BROTO, en juillet 2007, nous sommes dans la phase 1, au point d’impact entre l’offre et la demande.

 
Préparons nos mouchoirs … et nos porte-monnaie !

 
Alexandre Anizy

La bonne gouvernance du Comité des Forges (UIMM)

Publié le par Alexandre Anizy

Les remugles de l’affaire n’ont pas fini d’exhaler, mais ces gens-là peuvent être sereins : le Droit passera … très loin.

Si Denis GAUTIER-SAUVIGNAC retirait des sommes astronomiques de plusieurs comptes bancaires de l’UIMM, rien ne prouve que le bureau de l’organisation fût informé de ces pratiques répréhensibles.

Voilà les noms de ceux qui ne savaient pas :

  • Jean-Paul Béchat
  • Etienne Bernard
  • Philippe Darmayan
  • Thierry Gagnez
  • Yvon Jacob
  • Joël Karecki
  • Anne Lauvergeon
  • Robert Mahler
  • Jean-Paul Mauduy
  • Roger Pellenc
  • Jean-Marie Poimboeuf
  • Yves Rambaud
  • André Robert-Dehault
  • Christian Streiff
  • Michel de Virville

On constate que Michel de Virville, Secrétaire général de Renault en charge depuis 1996 des Ressources Humaines, n’est pas un homme surmené, contrairement à certains salariés de Renault, puisqu’il a le temps de siéger dans cette auguste assemblée.

Nous accordons une mention spéciale à Mme Anne LAUVERGEON et Mr Christian STREIFF pour leur remarquable sens du placement.

 
Alexandre Anizy

La question du pétrole (V)

Publié le par Alexandre Anizy

(Lire les notes (I) du 10 octobre, (II) du 18 octobre, (III) du 26 octobre, (IV) du 1 novembre 2007)

 
A la fin de la 1ère Guerre Mondiale, 15 % du pétrole provient des gisements de la Russie : un tiers appartenait aux frères NOBEL, le reste à la Shell. En 1920, d’une part la Standard Oil appartenant aux ROCKFELLER négocie âprement avec les Soviétiques pour reprendre les intérêts NOBEL, après avoir racheté secrètement les actions NOBEL pour 145 millions USD via une société suisse et discrète (un pléonasme ?). D’autre part la Chase Manhattan Bank appartenant aussi aux ROCKFELLER négocie avec la Prambank la création d’une Chambre de Commerce américano-soviétique qui ouvrira en 1922 avec René SCHLEY, un vice-Président de la Chase, comme Directeur.

« L’établissement bancaire de la famille ROCKFELLER apparaît comme l’un des plus engagés dans les opérations de crédit destinées au nouveau régime révolutionnaire instauré à Moscou. » (Eric LAURENT, la face cachée du pétrole,  pocket 2007, p.57)

Les Américains veulent éviter un cauchemar : l’inondation des marchés européens par un pétrole russe à bas prix. En 1922, à la conférence de Gênes, force est de constater que la Russie a déjà perturbé l’industrie pétrolière occidentale, puisqu’elle écoule son produit à bas prix.

 
En marge de cette conférence, la Russie va signer avec l’Allemagne le Traité de Rapallo (« une alliance entre des bandits et des ruinés » selon le quotidien anglais Morning Post) :
« (…) un accord militaire secret prévoit que l’Allemagne s’engage à fournir en équipements et en munitions 180 régiments d’infanterie de l’Armée Rouge, et en pièces d’artillerie 20 Divisions soviétiques. Berlin réorganise également la flotte soviétique de la Baltique et livrera 500 avions Junker dans les plus brefs délais » (Eric LAURENT, déjà cité, p.59)

La République de Weimar disposera ainsi en URSS d’un espace et d’une main d’œuvre, via une organisation appelée « Sondergruppe » : seuls 2 ministres allemands connaissent son existence, Joseph WORTH le financier et Walter RATHENAU le diplomate, par ailleurs l’un des plus puissants industriels. En clair, dès 1922, l’Allemagne entamait sa course au réarmement !

Après le Traité de Versailles, les commissions d’enquête alliées rapportent que l’Allemagne n’a pas désarmée. « Mais aucune ne mesure l’importance de la complicité soviétique. Il faudra attendre 1935 pour que certains rapports révèlent ce fait stupéfiant : l’Allemagne nazie construit dans les chantiers de la Russie communiste un sous-marin tous les 8 jours. (…) cette coopération secrète pendant 19 années (…) »  (Eric LAURENT, déjà cité, p.61)

 
Puisque ces 2 Etats monstrueux coopéraient depuis si longtemps, pourquoi cette invasion en 1941 ?

Albert SPEER, qui fut le ministre de l’Armement et de la Production du IIIème Reich, répond en 1972 à cette question posée par Eric LAURENT : « (…) quel a été notre grand handicap ? (…) ce fut le pétrole. Bien avant le début de la guerre, HITLER répétait que c’était notre talon d’Achille. (…) nous avons développé avec beaucoup de succès l’essence synthétique qui représentait en 1940 la moitié de nos approvisionnements militaires. (…) Justement pour cette raison : mettre la main sur les approvisionnements en pétrole contrôlés par Moscou dans le Caucase. (…) pour HITLER de la première priorité : nous fournir en carburant, interdire aux unités russes d’en faire autant, pour prendre ensuite le contrôle des champs pétrolifères d’Iran. L’offensive a été lancée au début de 1942 ; malheureusement elle a échoué à proximité de Bakou. » (Eric Laurent, déjà cité, p.80, 81 et 82)

En effet, HITLER est assez réaliste au début de 1942, après avoir résisté à la contre-offensive d’hiver de JOUKOV devant Moscou :
« Il [Hitler] est arrivé à la conclusion qu’il ne peut renouveler l’offensive généralisée de 1941. (…) Il est donc résolu à faire l’impasse –provisoirement du moins – sur Leningrad et Moscou. L’économie guide sa future stratégie. Sur la foi de certains experts, il est persuadé que le pétrole du Caucase lui est absolument nécessaire pour poursuivre la guerre. Il frappera donc au sud pour conquérir les puits de Maikop et Grozny. » Pierre MONTAGNON, la grande histoire de la Seconde Guerre Mondiale, tome 4 (déc. 41 à Nov. 42), éd. Pygmalion, p.238.

Pour 1942, HITLER résume ses intentions dans sa directive n°41 du 5 avril, l’opération « bleue » prévue en 4 phases :

  • Franchissement du Don dans la région de Voronej par les II et IVème armée blindée ;
  • Anéantissement des soldats soviétiques à l’est de Kharkov ;
  • Scission du GAS en deux :

Groupe B (VI et IVème armée blindée) sur Stalingrad par la rive droite du Don ;

Groupe A (XVII et Ière armée blindée) sur Stalingrad par le Don inférieur ;

  • Conquête du Caucase jusqu’à la ligne Batoum – Bakou (pour champs pétrolifères du nord Caucase et de l’Azerbaïdjan).

Mais ce projet de manœuvre est incomplet : le sort de la Crimée n’est pas résolu, et quel rôle est dévolu à Stalingrad (bouchon pour couvrir la marche sur le Caucase, ou bien point de départ d’une autre avancée ?).

Au début de l’opération « bleue », la progression est rapide et facile, parce que les Soviétiques évitent le combat : « Les Allemands ignorent que TIMOCHENKO, leur adversaire direct, qui commande le front sud-ouest, a changé de méthode. Il ne veut plus risquer les terribles encerclements qui, à Kiev, à Kharkov, ont coûté si cher. Il troque de l’espace contre du temps. » Pierre MONTAGNON, p.240.

Cette impression de facilité induit une modification du dispositif initial des Allemands : la IVème AB  (qui devait ouvrir la voie à PAULUS jusqu’à Stalingrad, avant de passer en réserve) doit descendre plein sud pour participer à la marche sur le Caucase. Le 23 juillet, croyant la victoire assurée et proche, les plans sont à nouveau modifiés : von MANSTEIN et 5 divisions de sa XIème partent sur le front de Leningrad.  
Ces troupes feront cruellement défaut peu après.
Quant à l’armée avançant vers le Caucase, lorsqu’elle arrive à Maïkop, elle trouve des puits et des réserves incendiés, et elle ne réussira pas à franchir les montagnes du Caucase : la percée du Caucase est un échec.
Pour Stalingrad, ce sera la défaite.

L’histoire du XXème siècle se résumerait donc à une bataille incessante pour la maîtrise du pétrole : voir les guerres récentes de l’empire et les menaces actuelles sur l’Iran.

 
Vue sous cet angle, on peut douter de l’évolution de l’Homme depuis la guerre du feu.

 

Alexandre Anizy

A suivre … la question du pétrole (VI)

GIACOMETTI & Ravenne se décarcassent en vain

Publié le par Alexandre Anizy

Eric GIACOMETTI est un journaliste d'investigation qui est aussi l'auteur de « pannes de cœur » (édition Fleuve Noir 2004)

Mais c’est en duo avec Jacques Ravenne (pseudo d'un F:.) qu’il a publié
« Le rituel de l'ombre » (pocket mai 2006, 487 pages + annexes).
Le sujet : la secte Thulé (nazis) contre les francs-maçons dans une quête d'un breuvage absolu (le soma).

Notre avis : le récit est laborieux, les "caractères" sont basiques ... et on apprend pas grand chose sur les rites F:.
A déconseiller.

 
Alexandre Anizy

Eric ZEMMOUR et l'antiracisme

Publié le par Alexandre Anizy

Ayant été l’objet d’une attaque en règle par Dominique SOPO, le Président de SOS Racisme, Eric ZEMMOUR a répondu intelligemment et ironiquement dans le même journal vespéral en date du 12 octobre 2007. Leur différend ne nous intéresse pas dans le détail bien évidemment.

Mais nous retenons deux choses du papier d’Eric ZEMMOUR intitulé « Immigration : le réel interdit ».

La première est : « L’antiracisme fut le rideau de fumée qui occulta la soumission socialiste aux forces libérales. Les antiracistes ont avec la finance internationale un point commun essentiel : le refus des frontières. (…) Idiots utiles du capitalisme. »

Faisons œuvre utile en rappelant quelles sont les 2 personnes qui ont joué un rôle important lors de la création de cette association : Julien DRAY, Harlem DéSIR.
Nous ne nous étonnerons donc de rien dans le futur.

La seconde est : « Lors de la présidentielle, on a vu à l’œuvre un terrifiant vote ethnique, comme l’a justement noté Jérôme Jaffré (le monde du 8 juin) : 94 % des électeurs qui se disent musulmans ont voté Ségolène ROYAL ; 77 % de ceux qui se disent catholiques pratiquants ont voté Nicolas SARKOZY. »

Ce qui est terrifiant, c’est que ce vote ethnique sera forcément trahi, parce qu’aucun candidat n’a prétendu défendre une quelconque ethnie.

 
D’autres désillusions en perspective au royaume de France.

 
Alexandre Anizy

Le ministre DATI fera oublier les petites ruses de l'ambitieuse Rachida

Publié le par Alexandre Anizy

Ainsi, selon le patron de l’Express Christophe BARBIER (sur son blog), l’entourage du ministre Rachida DATI a fait pression pour que l’enquête ne soit pas publiée.
Ainsi le ministre DATI aurait lui-même contacté le Canard enchaîné pour leur expliquer qu’ils allaient devenir les complices des pires racistes qui s’en prennent à elle, le ministre d’origine arabe, s’ils publiaient les documents.

Et de quoi s’agit-il au fait ?
Rachida DATI a fait état dans 2 documents figurant dans son dossier administratif (rappel : elle est magistrat) d’un diplôme qu’elle n’a pas obtenu, à savoir :

1993 : M.B.A. du Groupe H.E.C.  – Ancienne élève de l’I.S.A.

On voit bien que Mme DATI n’écrit pas expressément qu’elle est titulaire du MBA : elle joue l’ambiguïté.

Ce n’est même pas un péché véniel. Juste une petite ruse de l’ambitieuse élève Rachida.   

 
Parce la pseudo élite a jeté par-dessus bord la morale et l’honneur (voir note du 31 octobre), le ministre DATI n’a aucune raison de plier face à la cabale : qu’elle ne lâche rien à cause de ce sujet, puisque les autres n’auraient rien abandonné …

 
Mais Rachida DATI ne peut plus se targuer d’être un exemple parfait de la méritocratie française (un autre mythe qui s’envolera un jour).
C’est une histoire banale en somme.

 
Alexandre Anizy

La question du pétrole (IV)

Publié le par Alexandre Anizy

(Lire les notes (I) du 10 octobre, (II) du 18 octobre, (III) du 26 octobre 2007)

 
Il nous faut aborder maintenant la question cruciale du « pic pétrolier ». En 1956, le professeur King HUBBERT, qui est géologue et directeur des recherches chez Shell, commence une étude sur les découvertes des gisements en Amérique du Nord :

« Ses travaux démontrent mathématiquement que l’exploitation de tout gisement suit une courbe en cloche qui met du temps à décoller, puis augmente vertigineusement avant de se stabiliser et de décliner à nouveau brutalement et définitivement. » (Eric LAURENT, la face cachée du pétrole,  pocket 2007, p.178)

 
De plus, les champs les plus importants et les plus faciles à exploiter ayant été découverts en premier, les nouveaux seront par conséquent de moindre taille et d’accès plus difficile.

En conclusion, HUBBERT prédit que la production pétrolière américaine culminera en 1970, puis déclinera rapidement. Il précise que le déclin sera inexorable, malgré l’amélioration prévisible de l’ensemble des techniques.

 
En 1970, les USA sont entrés dans la phase de déclin. Comme le prévoyait l’étude d’HUBBERT. La justesse de ses travaux sera reconnue en 1989.
Le pic d’HUBBERT sert maintenant de modèle aux analystes.

 

Alexandre Anizy

A suivre … la question du pétrole (V)

<< < 1 2 3