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La régression sociale orchestrée par le franc mac Xavier BERTRAND

Publié le par Alexandre Anizy

On sait que le franc mac Xavier BERTRAND a enfumé les partenaires sociaux qui ont signé lors de leur dernière négociation. Comme ils n’ont pas réussi à mobiliser leur troupe en début de semaine, le gouvernement, qui s’y préparait, passe à l’étape suivante en présentant un texte de loi en procédure d’urgence qui videra un peu plus de son contenu la loi sur les 35 heures.

Le franc mac Xavier BERTRAND est un vrai libéral : il signait dans le même temps une révision de la directive européenne sur le temps de travail, qui, si elle ne touche pas au principe des 48 heures hebdomadaires, permettra réellement d’effectuer des semaines de 60 heures, voire 65 heures pour les services de garde.
Un jour, toutes choses égales par ailleurs, ce texte sera la règle commune effective en Europe.

Ce texte ne peut pas s’appliquer en l’état en France, rétorque le franc mac Xavier BERTRAND.
C’est exact, pour le moment. Mais il n’y aura plus qu’un verrou à faire sauter : qui s’en chargera ?
Le franc mac Xavier BERTRAND ou un successeur « de gauche » comme Pierre MOSCOVICI ou le franc mac Manuel VALLS ou etc. ?

 
Alexandre Anizy

Aperçu du Parti Socialiste vu de l'intérieur

Publié le par Alexandre Anizy

Les statuts du PS prévoient 2 conventions par an pour étudier une question, comme le chômage, l’école, les retraites et leurs caisses, le système de santé et la caisse, etc. Depuis le 21 avril 2002, aucune convention.
Il n’est donc pas étonnant que le projet socialiste de l’élection présidentielle fût d’une rare indigence.

Pierre LARROUTUROU est délégué national chargé de l’Europe depuis 2006. A la fin de 2007, il n’avait toujours pas eu une heure d’entretien sur ce sujet avec François HOLLANDE ou Pierre MOSCOVICI.
Le devenir social de l’Europe : on en parle au PS …

Le 15 décembre 2007, les cadres et dirigeants du PS étaient réunis pour un grand forum de la rénovation entre 10 h et 13 h : 3 heures pour actualiser le projet économique du PS.
Sont-ils vraiment brillants ou simplement fumistes ?

 
Alexandre Anizy

L'hyper libéralisme selon Pierre LARROUTUROU

Publié le par Alexandre Anizy

Dans son « livre noir du libéralisme » paru en octobre 2007 (éditions du Rocher, 18 €), Pierre LARROUTUROU parle de l’effondrement du système capitaliste : « Aucune des tendances actuelles n’est durable. C’est vrai de la crise sociale, de la crise financière, et, bien sûr, de la crise écologique. Nous sommes au bout d’un système. Il est urgent de construire une alternative globale. » (Libération du 1er décembre 2007)

La précarisation est un des symptômes de cette asphyxie. Donnons quelques exemples :

  • Au Japon, 32 % des emplois sont précaires ;
  • En Allemagne, 6,3 millions de salariés n’ont que des emplois à 400 € (15 heures par semaine) ;
  • Aux Etats-Unis, en écartant les chômeurs, la durée moyenne du travail est de 33,7 heures.

L’endettement est un autre des symptômes : l’endettement des ménages tout particulièrement. Aux Etats-Unis, la dette totale (ménages + entreprises + collectivités, sans le secteur financier) représente 230 % du PIB américain. Rappelons que ce ratio n’était que de 140 % en 1929. Si on ajoute la dette du secteur financier, la dette s’élève alors à 340 % du PIB américain.

« Les chiffres sont formels : la croissance européenne, ou américaine, serait négative depuis 7 ans si nous n’avions pas fortement augmenté la dette privée. » (Pierre LARROUTUROU, idem)

Tous les pays que les libéraux citent comme modèle (Japon, Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Espagne, Angleterre) maintiennent leurs croissances grâce à l’endettement privé. « En 2006, la dette des Etats-Unis hors secteur financier a augmenté 8 fois plus vite que le PIB. » (Pierre LARROUTUROU, ibidem)

Dans tous les pays occidentaux, nous dit le dernier rapport du FMI, la part de la richesse qui va aux salaires a fortement  baissé : 10 % en Europe et au Japon. En France, la baisse est de 11 %, ce qui veut dire concrètement que, sur un PIB de 1.800 Milliards d’euros, 200 Milliards iront rémunérer le capital, alors qu’ils auraient été remis aux salariés si on était dans le cas de répartition de 1982 …

 
Concernant la France, jusqu’à ce jour, les importations hors Europe n’expliquent pas le chômage et la crise sociale, puisque la balance commerciale est équilibrée. « Plutôt que la mondialisation, ce sont les gains de productivité qui ont détruit des emplois. (…) en 30 ans, l’économie française produit 76 % de plus avec 10 % de travail en moins (…) mais le nombre de personnes disponibles a augmenté de 23 %. »  (Pierre LARROUTUROU, ibid.)
Or toute la politique économique actuelle vise à augmenter le temps de travail des salariés en poste, par tous les moyens possibles. En conséquence, les choses ne s’arrangeront vraiment pas de sitôt (il est inutile de rappeler ici les bidouillages statistiques, etc.).

Pour Pierre LARROUTUROU, « l’hyper libéralisme peut nous conduire à la catastrophe ».

 
Remarquons ici que malgré ces chiffres, on trouve des économistes comme Jean PISANI-FERRY (directeur du centre Bruegel) pour décréter que « c’est désormais d’un relèvement des gains de productivité qu’il faut attendre une reprise de la progression du pouvoir d’achat ».
Il est vrai que dans toutes ces officines le facteur idéologique prend toujours l’ascendant sur la rigueur et l’objectivité.

 
Alexandre Anizy

Svetlana VELMAR-JANKOVIC a écrit un chef d'oeuvre

Publié le par Alexandre Anizy

Née à Belgrade, Svetlana VELMAR-JANKOVIC a publié son premier roman en 1956. Ce n’est qu’en 1990 avec « Lagum », traduit en 1997 par « dans le noir » (éditions Phébus), qu’elle rencontre le succès, puisque ce livre est comparé à une sorte de « Docteur Jivago ».
Si on comprend la raison de cette référence, elle nous paraît trompeuse. En effet, nous ne retrouvons pas ni la dimension romantique de l’œuvre de Boris PASTERNAK ni la limpidité du récit.

 
« Dans le noir » est construit comme un tableau pointilliste : par touches successives, fruits intellectuels d’une démarche associative indifférente à la chronologie, la narratrice se souvient. Peu à peu, par le moyen d’une coloration ajustée des événements, l’histoire générale de cette femme se précise : Belgrade, les années 30, l’amour, les amis (les faux comme les vrais), la Deuxième Guerre Mondiale, la collaboration, la Résistance titiste, l’épuration, la survie, etc.

Evidemment, au début, on peut être rebuté par la construction narrative et la relative sécheresse des sentiments exprimés, mais la qualité du style maintient en surface le lecteur qui aurait la tentation de sombrer.

« J’ai toujours pensé que, sur la toile de fond du réel, surgissaient des événements dictés, sinon par un lien secret, du moins par une certaine connivence. A présent, alors que je suis une vieille dame, je le sais avec certitude, je sais que tout est lié, comme eût dit l’hystérique Crnjanski, ce brillant écrivain. » (p.152)

 
Concernant CRNJANSKI, VELMAR-JANKOVIC en avait déjà mis une couche : « (…) car je n’avais aucune estime pour cet être antipathique et suffisant qu’était ce M. Crnjanski, même si, à ma plus grande surprise, il avait signé un livre extraordinaire, « migrations ». » (p.85) 
Si notre mémoire est bonne, nous ajoutons ici que Bernard PIVOT, grand lecteur érudit, avait un jour, dans la presse, classé « migrations » parmi les 20 romans européens qui comptent. Ce n’est pas rien.

Par ailleurs, VELMAR-JANKOVIC, toujours dans le cadre de son histoire, commente avec finesse et admiration l’œuvre de Michel TOURNIER, notamment son livre « les Météores ».

CRNJANSKI et TOURNIER : nous en reparlerons.

« Dans le noir » est un roman remarquablement composé et écrit, et finalement émouvant. En somme, un livre majeur.

 
Alexandre Anizy

Affaire WENDEL : le linge sale du château

Publié le par Alexandre Anizy

Sophie BOEGNER, ancienne Directrice Générale d’une société et membre du conseil d’administration de la holding familiale des WENDEL (la SLPS), c'est-à-dire une personne suffisamment formée et expérimentée en matière juridique pour les affaires, a porté plainte contre X pour abus de bien social et recel, en visant 15 membres du management de WENDEL, dont son cousin le baron Ernest Antoine SEILLIERE DE LABORDE.

D’après Sophie BOEGNER, il y aurait eu une captation déloyale du capital de la société par le management au moyen d’opérations dissimulées, i.e. une affaire très bien préparée juridiquement et lancée en 2004. Lorsqu’elle rencontre son cousin le baron pour lui expliquer sa position, il lui répond que « c’est absurde » et met fin immédiatement à l’entretien.

Le baron Ernest Antoine SEILLIERE DE LABORDE a répliqué par le dépôt d’une plainte pour « dénonciation calomnieuse ».

Nous vous épargnons les subtilités du montage juridique (bravo l’artiste !) qui a permis au baron Ernest Antoine SEILLIERE DE LABORDE de toucher pour 79 millions d’euros de titres, à Jean-Bernard LAFONTA de toucher pour 83 millions d’euros, et aux 13 autres managers de WENDEL de partager inégalitairement le solde des 340 millions d’euros.

 
Une rumeur court dans le milieu financier selon Christine KERDELLANT : la prise de conscience de quelques membres de la famille WENDEL, la contestation des salariés d’EDITIS (filiale du groupe WENDEL, dont la cession a permis cette aubaine), auraient été aidées, peut-être par ST GOBAIN qui est justement en bisbille avec les manœuvres de WENDEL : « (…) quand on poignarde dans le dos ses anciens camarades de promotion, ils ripostent  en exhibant votre linge sale. Le capitalisme a rejoint le monde moderne. Bienvenue à Dallas-sur-Seine. » (Express du 12 juin 2008)

 
Dans tous les cas, que le château lave son linge sale ou bien qu’il s’étripe en public, nous adoptons pour l’occasion le principe fondamental  du libéralisme cher au baron Ernest Antoine SEILLIERE DE LABORDE : laisser-faire.

 
Alexandre Anizy

Sorj CHALANDON et "mon traître"

Publié le par Alexandre Anizy

Le roman que Sorj CHALANDON a publié en novembre 2007 se lit d’un trait, comme un roman de gare : l’histoire d’une amitié entre un combattant de l’IRA et un luthier français. (« mon traître », Grasset, 276 pages, 17,90 €)

Le décor du roman, c’est bien entendu la guerre en Irlande du Nord durant de nombreuses années, mais le foyer que l’auteur attise, c’est la relation des 2 hommes. Malheureusement, il ne parvient pas à cerner la véritable nature, la dimension réelle de cette amitié : sur ce sujet, on reste sur notre faim en refermant le livre.

Mais comme Sorj CHALANDON a du métier (journaliste pendant des lustres), il sait raconter une histoire de manière alerte : la profondeur du texte et la qualité littéraire s’en ressentent.
Extraits pour illustrer notre avis :
« En octobre 1979, je suis resté neuf jours à Belfast. J’ai vainement attendu que Tyrone Meehan passe en procès. Chaque matin, j’accompagnais Sheila à la porte de la prison de Crumlin pour avoir des nouvelles. » (p. 87)
« Sheila semblait fatiguée. Elle a allumé la radio. C’était une émission en gaélique. J’avais le front appuyé contre la vitre. Elle était glacée. » (p. 215)

« Mon traître » a obtenu le Prix Joseph KESSEL : il méritait cette distinction, parce qu’il est dans la veine des romans de ce baroudeur célèbre.

La guerre est toujours une saloperie.
Dans ces conditions, de la trahison de Tyrone Meehan, pourquoi en faire une affaire personnelle ? L’adjectif possessif du titre nous a laissé songeur.

 
Alexandre Anizy

Irlande 1 - Europe 0

Publié le par Alexandre Anizy

Nous remercions le peuple irlandais pour avoir osé le « NO » quand tous leurs dirigeants « responsables » les poussaient sur la route de la servitude européenne (lire note du 1 février et du 2 février 2008 « L’Europe à la mode HAYEK est une économie communiste de marché »).

Parce que cette Constitution européenne maquillée à Lisbonne n’apporte rien de concret aux citoyens irlandais mais qu’elle réduit les limites de leur souveraineté, ils ont, comme les Français et les Hollandais avant eux (rares pays où la parole fut donnée directement au peuple pour décider), rejeter ce texte impopulaire (et pas seulement dans les 3 pays où le peuple a voté directement « NON »).

N’est-ce pas une ruse de l’Histoire que de voir un des pays les plus gâtés par les subventions bruxelloises appliquer avec brio pour la 2ème fois (la 1ère étant le Traité de Nice) le principe premier du libéralisme, à savoir un utilitarisme bien compris, en vogue dans les têtes des « responsables » européens ?

Pour le Président tchèque Vaclav KLAUS, le traité de Lisbonne est « fini » et il n’est « plus possible de poursuivre la ratification ».
Même si le ministre anglais David MILIBAND a affirmé vendredi que le processus de ratification allait se poursuivre au Royaume Uni, le pusillanime Gordon BROWN, Premier Ministre anglais souhaitant le rester le plus longtemps possible, ne va-t-il pas, comme son ami de 30 ans (Tony BLAIR) l’avait fait, repousser aux calendes grecques la ratification du Traité ?
C’est la question des prochains jours.

Avec 53,4 % de « NO » contre 46,6 % de « YES », le rejet est net.
Avec un taux de participation de 53 %, il sera difficile de rejouer le coup irlandais de 2001 où les « politiques » avaient utilisé la faible participation (< 35 %) pour organiser un 2ème référendum, après avoir obtenu quelques dérogations.

 
Alexandre Anizy

Les Irlandais sauveront-ils les peuples européens ?

Publié le par Alexandre Anizy

C’est la seule question qui vaille ce matin : les Irlandais ont-ils voté « NO » pour la Constitution européenne maquillée à Lisbonne ?

 
Si c’est le cas, les peuples souverains, privés de référendum par l’oligarchie pour cause de délit d’opinion, notamment la France et les Pays- Bas, leur en sauront gré.

Réponse dans la journée.

 
Alexandre Anizy

Bilan de la globalisation selon Patrick ARTUS

Publié le par Alexandre Anizy

Patrick ARTUS, dont nous avons déjà donné un large écho de son livre excellent « les incendiaires : les banques centrales dépassées par la globalisation » (Perrin, août 2007, 14,80 €) dans nos 8 notes économiques (du 21 novembre 2007 au 8 janvier 2008), dresse maintenant avec Marie-Paule VIRARD un bilan de la globalisation dans un nouveau livre intitulé « Globalisation, le pire est à venir » (la Découverte, 12,50 €).

 
Tout d’abord, l’économiste relève que la globalisation est positive, parce que les échanges stimulent la croissance. Jusqu’en 2000, on peut estimer que le solde est favorable. Mais sur le long terme, la globalisation a engendré des tendances insoutenables comme : explosion des inégalités (notamment  à cause des transferts d’activité), désordres monétaires, envolée des prix des matières premières. L’accroissement de la richesse a permis un retour de l’inflation et un boom des matières premières.
                                           

90 % de la création monétaire se fait en dehors des pays du G7 (le cynisme de la politique monétaire actuelle de la BCE et de l’euro imperator TRICHET nous laisse songeur). La liquidité dans le monde a augmenté de 18 % sur un an, ce qui alimentait la bulle immobilière hier, celle des matières premières aujourd’hui, celle des terres agricoles (et de l’eau ?) demain.

« Parce que l’argent circule partout sur terre, le monde a besoin d’une banque centrale mondiale chargée de gérer la quantité de monnaie de l’ensemble de la planète. » En soi, cette proposition est très pertinente, mais elle fait fi de la dimension politique présente dans toute question monétaire. Par conséquent, elle restera une chimère technocratique.

 
Ce qui est plus réaliste pour les 10 ans à venir (le pire selon Patrick ARTUS : un signe fort de son adhésion à la théorie dominante), c’est le retour en force du protectionnisme (voir notre note du 1 octobre 2007 « bientôt le protectionnisme » : à lire ou relire aujourd’hui).

 
Quant « aux réactions populistes de plus en plus exacerbées » [c’est nous qui soulignons, car l’emploi du mot « populiste » à la place de « populaire » marque un jugement de classe], nous posons la question : est-il raisonnable de déqualifier les actions de résistance ou de survie des hordes affamées du tiers-monde, des salariés précaires des pays développés, etc. ?

 
Alexandre Anizy

Irlande : Daniel COHN BENDIT n'aime pas la démocratie

Publié le par Alexandre Anizy

En 1968, l’ancien combattant Daniel COHN BENDIT souhaitait jouir sans entrave, comme tant d’autres.
En 2008, il considère que la montée du NON au référendum irlandais sur la Constitution européenne maquillée à Lisbonne s’explique « par la folie de ce genre de référendum. On est dans des sociétés à logique égoïste. (…) les Irlandais savent, comme les Français, qu’ils ne seront plus protégés comme avant, qu’ils devront faire un effort pour renflouer les caisses de l’UE, qu’ils devront payer et non plus recevoir. »      
En 2008, Daniel COHN BENDIT trouve normal d’entraver la jouissance des Irlandais, notamment en démantelant la Politique Agricole Commune (PAC).

Ce qui est terrible avec les peuples, c’est qu’ils n’expriment aucune reconnaissance pour l’élite européenne : « Les Irlandais ont tout obtenu de l’Europe et ils n’en ont pas conscience. »
D’ailleurs, seuls les membres de cette oligarchie élitiste d’Europe peuvent se qualifier d’Européens : « Visiblement, nous, Européens, n’arrivons pas à expliquer aux peuples ce que nous sommes en train de faire. »

Forcément, dans l’esprit de Daniel COHN BENDIT, les peuples sont populistes, c'est-à-dire affreusement nationalistes, et par conséquent ils ne peuvent pas comprendre que l’élite européenne ne veut que leurs biens.

Avec de telles convictions, nous considérons que COHN BENDIT est mûr pour son « coming out », c’est à dire l’entrée dans le futur gouvernement allemand d’ Angela MERKEL, puisqu’une coalition CDU – Verts n’est pas une vue de l’esprit en ce moment.

 
La victoire du NON en Irlande, pour Daniel COHN BENDIT, confirmerait le bien-fondé de la suppression du droit de veto dans les institutions européennes. Que les peuples décident directement de leurs sorts, c’est déjà une erreur ; qu’ils aient en plus un droit de veto, c’est carrément de la folie !
Il faut remédier à ce dysfonctionnement de LEURS institutions européennes.

C’est pourquoi le sage européen Daniel COHN BENDIT (les peuples ne sont pas européens, voir ci-dessus) affirme que « la démocratie, c’est surmonter les droits de veto. »

Daniel COHN BENDIT est un républicain, certainement pas un démocrate.

Alexandre Anizy 

(lire la note du 29 mai 2007 sur « la haine de la démocratie » de Jacques RANCIERE)

 

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