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Seul le silence de R.J. Ellory

Publié le par Alexandre Anizy

 

Le titre du premier thriller publié en France de R.J. Ellory est « seul le silence » (en poche depuis juin 2010), et il n'est pas terrible (l'original : « a quiet belief in angels »). Par contre, il tient diablement la page.

Quelques longueurs à déplorer.

 

 

Alexandre Anizy

 

 

La pente de la médiocrité pour l'indigne Luc Ferry

Publié le par Alexandre Anizy

 

L'honorable Stéphane Hessel vient d'écrire un article qui connaît un succès retentissant dans les librairies : « indignez-vous ! » (Indigènes éditions, décembre 2010, 29 pages, 3 €). Cela déplaît à un ancien ministre aigri qui "cashtonne" dans le Figaro de la famille Dassault.

 

Ainsi, dans son billet du 6 janvier 2011, le philosophe mondain à bouclettes Luc Ferry livre sa contribution hebdomadaire à la doxa intellectuelle (nous en parlerons prochainement), dont il est une figure fort médiatisée à défaut d'être intéressante. Mais cette fois-ci, nous le prenons en flagrante malhonnêteté intellectuelle, ce qui est très gênant pour un philosophe qui radote sur la morale.

 

Comme l'écrit l'ex amant de l'Italienne, « cela paraît tout simple, mais dès que je considère des exemples concrets, tout, hélas, se complique. » En effet, "cher Luc", quand on lit attentivement l'article de Stéphane Hessel, on comprend aisément que cet homme d'honneur associe l'engagement à l'indignation :

« Quand quelque chose vous indigne comme j'ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. » (p.12)

« Une des composantes indispensables : la faculté d'indignation et l'engagement qui en est la conséquence. » (p.14)

L'indignation n'est invoquée qu'en tant qu'élément déclencheur d'un projet d'action citoyenne.

« Le motif de base de la Résistance était l'indignation. » (p.11)

Sinon, "cher Luc", l'engagement n'est que le projet personnel d'un ambitieux pour étancher sa soif de pouvoir ou de reconnaissance : le curriculum vitae d'un Jean-François Copé (ou d'un Luc Ferry) illustre cette proposition.

Or, dans la chronique du philosophe mondain intellectuellement malhonnête, vous ne trouverez pas le mot "engagement", ni par conséquent l'enchaînement indignation – engagement dont parle l'honorable Résistant Stéphane Hessel. Ceci illustre bien les méthodes iniques employées par les porte-paroles de la doxa intellectuelle.

 

En rédigeant cet article, Luc Ferry s'est rendu indigne de son titre. Il confirme ainsi son engagement dans la médiocrité, lui qui « aime mieux Marine Le Pen ».

 

 

Alexandre Anizy

 

 

Le 7ème fils de Thorarinsson

Publié le par Alexandre Anizy

 

La veine des polars nordiques n'est pas encore épuisée, mais son rendement tend à baisser. Autrement dit, la qualité et l'intérêt des ouvrages traduits diminuent sensiblement. Le dernier exemple en date est celui d' Arni Thorarinsson : « le 7ème fils » (Métailié, septembre 2010, 351 pages, 21 €).

 

L’ Islande, qui va être ruinée avec la crise des "subprimes", est dépeinte à travers l'enquête du journaliste Einar dans une zone économiquement pourrie de cette contrée sauvage. Les méfaits de la mondialisation y sont condensés. Le milieu de la presse n'y est pas non plus présenté sous son meilleur angle.

Rien que pour cela, on peut s'arrêter sur ce rompol.

Pour le reste, c'est un ouvrage juste correct.

 

 

Alexandre Anizy

 

De bois avec Patrick Lapeyre

Publié le par Alexandre Anizy

 

Nous venons de découvrir Patrick Lapeyre avec son roman « la vie est brève et le désir sans fin » (P.O.L, août 2010, 345 pages, 19,50 €), qui obtint le prix Femina 2010.

Résumons nos impressions : histoire extraordinairement banale, style plat.

Que dire de plus ?

La lecture fut longue et le plaisir absent.

 

 

Alexandre Anizy

 

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