De quoi Bruno Le Maire est-il le nom ?
Tout l’été, les médias des riches (pléonasme) vont seriner la chanson de Bercy, parce qu’il ne faut pas laisser de temps libre aux cerveaux des citoyens.
Ainsi le servile Bruno Le Maire (lire ici ) assisté de Gabriel Attal, l’ambitieux médiocre¹, matraqueront les Français avec leurs solutions pour le pouvoir d’achat.
Commençons par la blague du chèque carburant : avec un prix de 2 € le litre et un « chèque carburant » de 150 €, le consommateur peut acheter 75 litres, avec lesquels il pourra faire environ 900 km, soit 1,28 mois de trajets domicile/entreprise. Mais bernique pour les 1,72 mois hivernaux restants, et les mois printaniers, etc. ! Le « chèque carburant », c’est un cautère sur une jambe de bois.
Enchaînons avec les lancinantes heures supplémentaires défiscalisées. Il est triste de devoir rappeler au petit monde de don Bruno que les employeurs demandent des heures supplémentaires quand leurs carnets de commandes sont pleins et qu’ils ont en magasins les pièces pour la fabrication… Est-ce le cas en ce moment ? Non. Statistiquement, tous les salariés font-ils des heures supplémentaires ? Non. Par conséquent, don Bruno impose aux députés un débat sur le sexe des anges.
Quant au financement du projet politique que les macronistes viennent de vendre aux citoyens en juin, parlons-en ! En 2023, la maîtrise des dépenses et la CROISSANCE permettraient d’être dans la trajectoire financière exigée par la Commission de l’UEa. Balivernes, puisque comme le dit Joachim Fels, conseiller économique de la société Pimco (le plus grand gestionnaire obligataire au monde, ayant un encours de 2.000 Milliards de dollars), « nous sommes de facto déjà en stagflation et en train d’entrer en récession »² ! Au 1er trimestre 2022, le PIB des Etats-Unis était négatif et les indicateurs donnent un 2ème trimestre négatif. La récession viendra en fin d’année pour la zone euro, compte tenu du décalage de quelques mois de l’Europe dans le cycle économique. Force est de constater que les macronistes ignorent l’économie.
Alors se pose la question : est-ce que le petit monde de don Bruno est sérieux ? Non.
Pourtant Bruno Le Maire n’est pas un imbécile (certes pas douanier… mais énarque : lire ici ), alors de quoi est-il le nom ? Du cynisme et de l’incompétence crasse de la pseudo-élite autoproclamée.
Alexandre Anizy
(¹) : Dans Crépuscule de Juan Branco (Au diable vauvert / Massot éditions, 2019), son camarade de l’Ecole Alsacienne puis de Sciences Po. Sans le pognon de papa, que serait devenu le petit Gabriel ?
(²) : Propos rapportés dans l’imMonde du 11 juillet 2022.