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De quoi Bruno Le Maire est-il le nom ?

Publié le par Alexandre Anizy

Tout l’été, les médias des riches (pléonasme) vont seriner la chanson de Bercy, parce qu’il ne faut pas laisser de temps libre aux cerveaux des citoyens.

 

 

Ainsi le servile Bruno Le Maire (lire ici ) assisté de Gabriel Attal, l’ambitieux médiocre¹,  matraqueront les Français avec leurs solutions pour le pouvoir d’achat.

Commençons par la blague du chèque carburant : avec un prix de 2 € le litre et un « chèque carburant » de 150 €, le consommateur peut acheter 75 litres, avec lesquels il pourra faire environ 900 km, soit 1,28 mois de trajets domicile/entreprise. Mais bernique pour les 1,72 mois hivernaux restants, et les mois printaniers, etc. ! Le « chèque carburant », c’est un cautère sur une jambe de bois.

Enchaînons avec les lancinantes heures supplémentaires défiscalisées. Il est triste de devoir rappeler au petit monde de don Bruno que les employeurs demandent des heures supplémentaires quand leurs carnets de commandes sont pleins et qu’ils ont en magasins les pièces pour la fabrication… Est-ce le cas en ce moment ? Non. Statistiquement, tous les salariés font-ils des heures supplémentaires ? Non. Par conséquent, don Bruno impose aux députés un débat sur le sexe des anges.

Quant au financement du projet politique que les macronistes viennent de vendre aux citoyens en juin, parlons-en ! En 2023, la maîtrise des dépenses et la CROISSANCE permettraient d’être dans la trajectoire financière exigée par la Commission de l’UEa. Balivernes, puisque comme le dit Joachim Fels, conseiller économique de la société Pimco (le plus grand gestionnaire obligataire au monde, ayant un encours de 2.000 Milliards de dollars), « nous sommes de facto déjà  en stagflation et en train d’entrer en récession »² ! Au 1er trimestre 2022, le PIB des Etats-Unis était négatif et les indicateurs donnent un 2ème trimestre négatif. La récession viendra en fin d’année pour la zone euro, compte tenu du décalage de quelques mois de l’Europe dans le cycle économique. Force est de constater que les macronistes ignorent l’économie.

 

Alors se pose la question : est-ce que le petit monde de don Bruno est sérieux ? Non.

 

 

Pourtant Bruno Le Maire n’est pas un imbécile (certes pas douanier… mais énarque : lire ici ), alors de quoi est-il le nom ? Du cynisme et de l’incompétence crasse de la pseudo-élite autoproclamée.

 

Alexandre Anizy

 

 

(¹) : Dans Crépuscule de Juan Branco (Au diable vauvert / Massot éditions, 2019), son camarade de l’Ecole Alsacienne puis de Sciences Po. Sans le pognon de papa, que serait devenu le petit Gabriel ?

(²) : Propos rapportés dans l’imMonde du 11 juillet 2022.

 

Guerre de Louis-Ferdinand Céline

Publié le par Alexandre Anizy

Fallait-il éditer ce brouillon ?

 

En littérature, nous posons comme principe de ne pas publier un texte sans l’accord formel de l’auteur. Guerre de Céline (Gallimard, mai 2022) donne un argument à cette position, si besoin était : on y retrouve le style célinien… avec des ratés.

N’ayant pas fait l’exégèse de son œuvre mais goûté beaucoup de ses textes, nous avons le sentiment que pour la première fois apparaît l’aveu d’une culpabilité. Alors la question lancinera : dans « la monstrueuse boucherie de 14 », de quoi Louis Ferdinand  Destouches peut-il avoir honte ?     

 

Alexandre Anizy

 

L'ennemi de Gérald Darmanin

Publié le par Alexandre Anizy

Pour ce ministre de l’Intérieur, ses compatriotes transformateurs sont des ennemis.

 

 

Ce matin, sur la chaîne du milliardaire franco-israélien fiscalement suisse (BFMtv), Gérald Darmanin a nommé deux partis politiques comme ennemis, réservant le mot adversaires aux « socialistes » (on suppose du genre Hollande, Le Fol, Delga, Cazeneuve), aux écologistes (on suppose du genre Jadot, Hulot), et aux amis qu’il a trahis (le parti LR).

Comme le dit aujourd’hui le philosophe Marcel Gauchet (Figaro, le journal des milliardaires Dassault) à propos de l’affaire du Stade de France : « Le ministère de l’Intérieur, c’est le ministère de la réalité, celui des faits qui ne peuvent être ignorés, si déplaisants soient-ils. Si celui-là choisit lui aussi de regarder ailleurs, de mentir délibérément et d’empêcher la manifestation de la vérité en laissant détruire les images qui permettraient de l’établir, alors, il n’y a rien à attendre des responsables publics. »

La psychose du politicard Darmanin prend ce matin une allure inquiétante pour un tiers des Français.    

 

N.B. : notons que Mme Malherbe, si prompte à s’indigner du langage de « mâle dominant » du même Darmanin, ne moufte pas quand ce ministre de la Protection des Français (ce sont ses mots) déclare ennemis un tiers de ses compatriotes. Il y a des protestations acceptables par « les soi-disant élites qui n’en ont que le nom » (Marcel Gauchet, ibidem), dont font partie les propagandistes comme Mme Malherbe…

 

 

Alexandre Anizy