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La Table de Norbert Tarayre au Prince de Galles

Publié le par Alexandre Anizy

Sur l’avenue Georges Ⅴ à Paris, le chef Norbert Tarayre s’est posé au Prince de Galles pour y faire de la bistronomie à un prix décent. Comme on passait par là…

 

La salle du restaurant 19.20 est une belle réussite : esthétique et confortable. Le service est impeccable puisque le déjeuner a duré une heure, et la carte est attrayante. Un regret ? Pas de vin bio.

Le cromesquis d’escargot et son coulis de cresson est une façon originale de les déguster.

Si le dressage des Tagliatelles maison, pesto de cresson est étonnant, le plaisir simple est dans l’assiette (les nôtres avaient cependant un peu trop d’huile).

Le ris de veau croustillant, céleri rave à la moelle présente un intérêt : le citron en « grains » qui émoustille.

 

Si comme promis la carte évolue selon les saisons, le chef aura gagné son pari.

 

Alexandre Anizy  

 

Valerio Varesi et 68

Publié le par Alexandre Anizy

            Valerio Varesi s’intéresse cette fois-ci à l’époque et à l’évolution des gauchistes italiens. En France, un auteur qui oserait railler pépé Dany se ferait démolir médiatiquement, tant cet infâme a ses entrées partout (après avoir fourgué la dope macronienne, il fait l’article du mercenaire Raphaël Glucksmann, sans vergogne).  

 

Comme nous avons déjà dit beaucoup de bien sur Varesi (lire ici), il est inutile de nous répéter. Ce n’est qu’un début, commissaire Soneri (Agullo, 2023) est à lire, un point c’est tout, notamment pour comprendre la suite en Italie.

 

Alexandre Anizy  

 

Libre Padura à Cuba

Publié le par Alexandre Anizy

            Revenons à Cuba avec Leonardo Padura.   

 

Que dit-il de son dernier livre ? « Ouragans tropicaux [Métailié, 2023] est peut-être l’histoire la plus policière de toutes celles que j’ai écrites. Après plusieurs romans de plus en plus faussement policiers, j’ai senti le besoin de pratiquer le genre à fond (…) ».

En effet, le lecteur est gâté : double intrigue, prostitutions, crimes… Dans l’histoire relative à Alberto Yarini, on y apprend que les maquereaux français étaient les caïds des lupanars de La Havane : notre savoir-faire s’exportait bien en ce temps-là !

 

Si la France a changé, force est de constater qu’hélas Cuba vit sous une autre forme le même dépérissement.  

 

Alexandre Anizy