L'Etat perd de l'argent grâce au Président et à l'incompétent ministre Christine LAGARDE

Publié le par Alexandre Anizy

Jeudi 29 novembre, le Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA annonçait la vente prochaine par l’Etat d’environ 3 % du capital d’EDF : c’était une maladresse évidente, qu’on n’attend pas à ce niveau de responsabilité.

 
En effet, à chaque fois que l’Etat cède des actions, le cours du titre baisse : tous les spécialistes le savent. N’y aurait-il pas un seul expert financier à Bercy et à l’Elysée dans cette flopée d’énarques et de conseillers ?

 
Nouvelle démonstration pour les ignares au pouvoir : vendredi 30 novembre, l'action EDF débute la séance boursière presque à l'équilibre (+0,16%) et finit avec une baisse de 3,03%, passant de 85,70 à 83,10 euros ; la capitalisation boursière d’EDF a fondu de 4,74 milliards d'euros en une séance, alors que le même jour le CAC 40 a gagné 1,29%.

 
La bonne stratégie était la suivante : préparer le placement sans l’ébruiter, annoncer seulement vendredi 30 novembre au soir qu'on procédait à cette opération, et la réaliser le lundi.

C’est ainsi qu’on évite la spéculation … et la perte d’argent.

Cette stratégie n’est vraiment pas une nouveauté, puisqu’elle relève du bon sens : pourquoi croyez-vous que les dévaluations du franc étaient réalisées durant le week-end ?

 
En agissant comme il l’a fait, le Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA a donné 24 heures (le vendredi 30 novembre) aux opérateurs boursiers pour spéculer sur la baisse du titre EDF : l’effet prévisible a été obtenu.

Pas très malins les gens de l’Elysée et de Bercy.

 
Mais lundi 3 décembre, alors que la vente était en cours, l’incompétent ministre Christine LAGARDE en a remis une couche en balançant 2 informations :

  • "On ira peut-être au-delà de 2,5%, peut-être même un petit peu au-delà de 3% puisque le placement a l'air de très bien se présenter" ;
  • A la question « un nouveau placement de titre ? », elle répond : "c'est très possible (...) en 2008 par exemple".

Si on veut faire baisser le titre dans ce genre d’opération, ce sont 2 « bonnes déclarations » pour faciliter le mouvement.

 

L’Etat a perdu de l’argent dans ce placement maladroit (c’est un euphémisme) des actions EDF. C’est un fait indéniable.

 
Le slogan qui accompagnait cette opération devait être :

« Parlons plus pour gagner moins » !

 
Alexandre Anizy