Cible : Code du Travail
Il y a 3 ans, le baron Ernest Antoine SEILLIERE DE LABORDE, patron du MEDEF et membre du clan WENDEL, pesait le Code du Travail boursouflé : 1,25 kg pour 2.400 pages. « Trop de mauvaises graisses à karchériser » aurait pu dire le pachyderme Claude ALLèGRE.
Un an plus tard, le gracieux Gérard LARCHER, ministre délégué à l’Emploi, exauçait les vœux du baron : recodification du Code du Travail à droit constant.
Les fruits de ce travail sont tombés : « On profite ainsi de la jungle des textes pour faire passer quelques petites régressions sociales. » Emmanuel DOCKèS, professeur de droit à l’université Lyon II.
Mais pour l’héritière PARISOT, qui a succédé au baron à la tête du MEDEF, on n’a rien gagné au change : c’est toujours aussi lourd, foisonnant, contraignant. Le chantier de la déconstruction sera relancé en 2008.
Alexandre Anizy