Membre d'une caste antidémocratique : Mario VARGAS LLOSA
Les médias occidentaux apprécient l’élite intellectuelle d’Amérique latine, plutôt d’origine européenne : c’est à travers ce filtre local que ce continent est regardé. Malheureusement.
Le dernier coup de sang de Mario VARGAS LLOSA contre Hugo CHAVEZ met en évidence le fond de la pensée de cet écrivain et homme politique péruvien. Citations en vrac :
«il existe encore une Amérique latine anachronique, démagogique, inculte et barbare » ;
« une perte de temps et d’argent de tenter de l’associer à la communauté civilisée, démocratique et modernisatrice » ;
CHAVEZ, Daniel ORTEGA (Nicaragua), Evo MORALES (Bolivie) sont dans le même sac (observez que ce sont des gouvernants qui essaient, qui tentent de redistribuer un peu les cartes sociales dans leurs pays : ça dérange, forcément) : « la profonde inculture politique, la fragilité des convictions démocratiques de sociétés capables de porter au pouvoir, lors d’élections libres, des personnages de ce genre ».
Intéressante, n’est-ce pas, la vision de ce vieux monsieur indigne qui se croit un démocrate alors qu’il n’est qu’un nanti républicain (lire notre note sur « la haine de la démocratie » de Jacques RANCIERE), héritier des colons qui massacrèrent les indigènes ?
Avec des possédants comme Mario VARGAS LLOSA, les militaires auront encore de beaux jours en Amérique latine.
Alexandre Anizy