Hommage à Alphonse de LAMARTINE
C’est le dernier jour de l’automne. Tous les ans, au cours de cette saison, nous pensons à « l’automne » d’Alphonse de LAMARTINE, qui éveilla notre sens poétique et amorça notre intérêt pour la littérature d’une manière générale.
Il nous plaît de régler aujourd’hui notre « ardoise », comme Philippe DJIAN (voir notre note du 1 juillet 2007).
Vous trouverez son œuvre poétique dans la collection La pléiade : un travail remarquable, comme d’habitude. Mais si vous devez choisir, sachez que nous ne retenons en fait que « les méditations poétiques », dans lesquelles figure « l’automne ».
Nous vous livrons le premier quatrain (+ 2 vers) pour éveiller votre curiosité :
« Salut ! bois couronné d’un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut ! derniers beaux jours ! le deuil de la nature
Convient à ma douleur et plaît à mes regards !
Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire,
J’aime à revoir encor, pour la dernière fois, (…) »
Quand nous récitons ce poème, nous nous souvenons des forêts ardennaises, en particulier celle du Mont-Dieu.
Bien d’autres émeraudes à lire ou relire dans ces « méditations poétiques » : comme l’isolement, ou bien le lac, évidemment.
Alexandre Anizy