La sincérité de Paul ELUARD
Contrairement à Louis ARAGON, nous ressentons chez Paul ELUARD une sincérité intrinsèque que le travail poétique n’a pas effacée.
Dans « capitale de la douleur », nous aimons particulièrement :
« La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.
(…)
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards. »
Alexandre ANIZY