Arsenic et BENCHETRIT (Samuel)
Ci-dessous, un échantillon – pastiche des « chroniques de l’asphalte » du bonhomme.
« - Sam, j’te crois pas !
- Mais, j’te jure, putain, que cet enfoiré m’a viré !
- A l’hosto et viré de Pizza 30 ! A ta place j’aurais la rage, mec.
DRING, DRING, DRING
- Décroche pour moi, et inspecte.
- Allo, qui cause ? (…) Oh ! dure l’annonce, t’es gonflée la meuf !
- C’était ?
- Ursula.
- Et alors ?
- Veut pas te parler, mec : elle te plaque, c’est tout.
- LA SALOPE ! LA SALOPE ! LA SALOPE ! LA SALOPE !
- Le téléphone d’la cité le balançait hier : elle bougeait avec Riri le tambourin, qui claque un max de thunes chez les bourges …
- Elle va l’aider à cracher le pognon, tu peux me croire !
- Sûr, sûr… Dur, dur : tu perds ton job de livreur de pizza parce que tu t’es planté hier, et ta gonze te largue now !
- Remue pas le pif dans la noire !
- Ouais, ouais… Mais comment t’es tombé, hier ?
- J’ai dérapé sur une marguerite ! »
Consternant, n’est-ce pas ?
C’est avec de telles merdes qu’on empoisonne les primo – lecteurs stimulés par la presse pipole.
Si Samuel BENCHETRIT a déposé sa prose chez un éditeur, peut-être inculte mais sûrement bon marchand, il incombe à ses lecteurs de tirer la chasse.
Alexandre Anizy