PINEAU VALENCIENNE : tel père, telle fille ?
La fille Laurence de Didier PINEAU VALENCIENNE percevait le RMI entre février 1999 et mai 2005, soit 40.000 euros. « (…) jamais nous n’avons voulu escroquer qui que ce soit » a-t-elle expliqué au tribunal.
Elle vient d’être condamnée à Nanterre avec son compagnon à 8 mois de prison avec sursis et 25.000 euros d’amende.
Dans notre note du 4 septembre 2007, nous écrivions :
« Après 10 ans d’enquête et un procès de 13 mois, un jugement fut rendu le 31mars 2006. Le tribunal a retenu les faux et l’escroquerie dans le cadre de la gestion de 2 filiales belges du groupe SCHNEIDER, Cofibel et Cofimines. Dans le cadre d’une OPA sur ces sociétés, les actionnaires minoritaires ont été sciemment mis en erreur par SCHNEIDER : la valeur des titres a été diminuée par des informations incorrectes validées par le PDG Didier PINEAU VALENCIENNE. Contre ce grand patron français (accusé aussi d’avoir siphonné les filiales belges au profit de la maison - mère, le juge Laurence MASSART a dit que son implication concrète n’a pas été prouvée), le ministère public avait demandé 4 ans de prison avec sursis : reconnu coupable, Didier PINEAU VALENCIENNE a été dispensé de peine en raison de l’ancienneté des faits qui lui étaient reprochés.
Coupable, mais pas condamné. Après 10 ans d’enquête et un procès de 13 mois. »
Peut-on alors reprendre l’expression « tel père, telle fille » ? Non.
Les performances ne sont pas comparables.
Alexandre Anizy