Surconsommation de sel : votre santé en danger
Pierre MENETON est un homme sérieux : 10 ans d’études scientifiques dont 3 au Collège de France, et 3 aux Etats-Unis ; 50 articles dans des revues ayant un comité de lecture. A 44 ans, c’est un beau parcours de chercheur, spécialiste de physiologie rénale à l’INSERM.
Il affirme que le scandale du sel est « comparable, par bien des aspects, à celui de l’amiante, du plomb ou du tabac. »
40 expertises collectives dans le monde concluent à la nécessité de réduire les apports en sel. Notre consommation de sel est estimée à 8,5 g par jour, quand 1 à 2 g suffiraient à nos besoins biologiques.
Ce problème est connu depuis 50 ans.
80 % du sel consommé est caché dans le pain, la charcuterie, le fromage, les plats préparés, les snacks, etc. : l’Etat n’a ni imposer un seuil à ne pas franchir, ni imposer le dosage et l’inscription du résultat sur toutes les étiquettes.
Il est vrai que l’agroalimentaire pèse 140 Milliards d’euros dans l’économie française. De plus, l’excès de sel fait boire, selon une étude britannique, 35 cl de boisson supplémentaire par jour en moyenne : pain bénit pour les limonadiers.
Des propos de Pierre MENETON ont fâché des gens du secteur : il se retrouva au Tribunal de Grande Instance de Paris le jeudi 31 janvier.
Alexandre Anizy