Si le ministre Valérie PéCRESSE ne défend pas le français ...
Valérie PéCRESSE a récemment déclaré qu’elle «ne milite pas pour imposer l’usage – déclinant (sic) – du français dans les institutions européennes à l’occasion de la prochaine présidence française de l’Union. »
Elle rejoint ainsi le bataillon des « globish » (vous savez : ceux qui utilisent le véhicule de la globalisation). (lire notre note du 22 septembre 2007 « une capitulation de la pseudo élite française »)
Si le ministre de l’Enseignement Supérieur ne défend pas le français, il est à craindre qu’elle ne défende pas réellement l’Université française,
que cette femme bien née ne connaît pas (lycée de Neuilly s/seine, classes préparatoires à Sainte Geneviève de Versailles, HEC, ENA : en somme, le parcours classique de la nomenklatura française),
comme le reste d’ailleurs, mondialisation oblige : l’Enseignement Supérieur n’est-il pas un marché mondial … où la standardisation s’impose forcément, n’est-ce pas ?
Un ministre de l’Enseignement qui ne milite pas pour le français : impossible n’est pas français !
Alexandre Anizy