La santé du capital pour Roselyne BACHELOT (II)
D’après la Fédération Hospitalière de France (FHF), le déficit moyen des 1.000 hôpitaux publics est de l’ordre de 1,5 % de leur budget.
Pour Claude EVIN, le président de FHF, « on organise la faillite des hôpitaux publics. (…) Certains de nos tarifs sont fixés à un niveau inférieur au coût des actes, évalué par le ministère lui-même. »
Edifiant.
L’ancien ministre de la Santé Claude EVIN ajoute : « En 2008, nos tarifs d’hospitalisation baissent jusqu’à 30 %, sous prétexte de favoriser l’ambulatoire. Parallèlement, on augmente le prix des accouchements dans le privé. Il y a un parti pris. »
On le voit : le ministre de la Santé Roselyne BACHELOT est soucieuse de la bonne santé du capital, et beaucoup plus tolérante pour les déficits des hôpitaux publics.
Parce que les déficits d’aujourd’hui préparent les privatisations de demain.
Alexandre Anizy