Parti Socialiste : le cassoulet radical n'est plus de mise

Publié le par Alexandre Anizy

A Foix, agréable ville ariégeoise, le Parti Socialiste a conservé la mairie sans avoir reconduit une liste d’union avec le Parti Communiste qu’il voulait réduire à une portion congrue. Les communistes ont préféré s’allier aux militants jeunes et dynamiques de la LCR, à qui ils ont laissé la tête de liste : 10,85 % au 1er tour et élection de la tête de liste, Denis SEEL,  au 2ème tour. Les temps seraient-ils en train de changer en Ariège ?

Certainement, si le maire continue sur sa lancée de gestionnaire. Exemple : l’usine de la ville, Siemens Continental (équipementier qui emploie 400 personnes à Foix –c’est beaucoup dans ce coin paisible des Pyrénées), est exonérée de taxe professionnelle (bien entendu) et envisage des licenciements malgré ses bons résultats ; le maire espère qu’ils seront effectués ailleurs et refuse de prendre à son compte la proposition de la candidate socialiste aux présidentielles, à savoir le remboursement de la taxe professionnelle non perçue.

Autre exemple : les socialistes ariégeois n’ont pas beaucoup bataillé pour empêcher l’élection de l’UMP André TRIGANO à la présidence de la communauté urbaine de Pamiers (ville proche de Foix), et en échange le conseiller général UMP de Saverdun a voté pour le socialiste Augustin BONREPOS à la tête du département.

 
En Ariège, il semble que les socialistes n’aient pas encore compris que le cassoulet radical n’est plus de mise : mais qu’en est-il réellement au niveau national ?

 
Alexandre Anizy