Heures supplémentaires : le cynisme sarkozyen
Le gimmick du candidat SARKOZY DE NAGY BOCSA était le pouvoir d’achat grâce aux heures supplémentaires : il fallait libérer le travail et tout irait mieux …
Pour cela, il fallait briser le cadre réglementaire des 35 heures : le gouvernement poursuit toujours le chantier de déficelage, sans toucher au dogme officiel qui ne sera bientôt plus qu’une feuille de vigne sur un code du travail mis à nu, pour le plus grand bénéfice des riches amis du Président.
La mayonnaise commençant à prendre (i.e. le nombre d’heures supplémentaires s’élevant), le Premier Ministre François FILLON s’attaque à la deuxième étape du chantier : casser les prix des heures supplémentaires !
En effet, dans le cadre de la réforme du temps de travail, FILLON veut que dans chaque entreprise on négocie le tarif des heures supplémentaires, soit à la hausse, soit à la baisse avec une limite inférieure à 10 %.
François FILLON est vraiment généreux : 5 % suffirait, pour le symbole.
Le cynisme sarkozyen sur le pouvoir d’achat vaut bien le cynisme chiraquien sur la fracture sociale.
Alexandre Anizy