Location de ventres (I) : la riche héritière Elisabeth BADINTER est pour
Des sénateurs viennent de proposer la légalisation de la gestation pour autrui, autrement dit la location de ventres. « Le meilleur des mondes » (Aldous HUXLEY) approche à grand pas.
Elisabeth BADINTER est une philosophe ayant fait notamment carrière dans le féminisme. Précisons que nous ne connaissons pas la valeur intrinsèque des écrits de cette dame.
Elisabeth BADINTER, née Bleustein-Blanchet, est une riche héritière qui détient 10,32 % de PUBLICIS (4ème groupe mondial de communication ; 4,12 Milliards d’euros de capitalisation boursière), dont elle est depuis 1996 la Présidente du Conseil de Surveillance.
PUBLICIS étant le n° 2 mondial des prestations de conseil et d’achat d’espaces média, on comprend qu’il est peut-être difficile pour un organe de presse de négliger un article de la philosophe BADINTER.
La riche héritière Elisabeth BADINTER était la 3ème femme fortunée de France en 2002 (489 Millions €), après Liliane BETTENCOURT (17.176 M€) et Annette ROUX (532 M€).
La nécessité de se lever à 4 heures du matin pour aller à l’usine ou prendre le train pour Soissons où elle enseignerait, Elisabeth BADINTER ne l’a jamais connue. Vivre avec 1.000 euros nets non plus.
Alors, que connaît-elle réellement de la misère humaine ?
Tenante d’un féminisme modéré, la riche héritière Elisabeth BADINTER est « pour [la] légalisation en France et pour une harmonisation européenne », parce qu’elle « pense qu’on peut porter un enfant sans faire de projet, sans fantasmer, sans « tricoter » une relation avec lui ». (Libération 26 juin 2008). Elisabeth BADINTER ne croit pas à l’instinct maternel (nous non plus).
De facto, cette légalisation revient à introduire le ventre des femmes sur un marché de location. C’est une marchandisation du corps.
« L’exemple américain peut nous amener à penser qu’il s’agit là d’une mercantilisation inappropriée du corps de la femme. » (E. BADINTER, idem) Ici, LE MOT important, c’est « inappropriée ».
Elisabeth BADINTER ne nie pas la marchandisation, puisqu’elle veut y mettre des barrières, grâce à la loi. Les femmes seront ainsi protégées, n’est-ce pas ?
« Pour autant, je suis favorable à un dédommagement et que cela soit assumé par une autorité officielle. (…) Mais il faut que ce soit le même prix pour tout le monde. »
La riche héritière Elisabeth BADINTER milite pour un prix unique de location d’un ventre. Elle veille d’emblée au pouvoir d’achat de ses amies.
Ce doit être une question d’humanité.
Alexandre Anizy