Les dernières heures du libéralisme selon Christian CHAVAGNEUX (VII)

Publié le par Alexandre Anizy

(Suite aux notes économiques du 17, 18, 22, 23, 24, 25 septembre 2008)

 

En 2005, les étrangers détenaient un peu moins de 50 % du capital des 40 plus grandes entreprises françaises cotées en bourse, mais 16 étaient majoritairement internationales.

Cette situation n’a pas échappé aux politiques, que ce soit le sieur Arnaud MONTEBOURG (PS), ou Bernard CARAYON (UMP) qui en appelait à « une nouvelle pensée, une philosophie de l’action à l’aune d’une nouvelle ère économique, celle du post libéralisme ». (Cité p.125)

 

Mais là encore, la pseudo élite française est en retard sur le monde (c’est une habitude …) puisque « 9 autres pays européens contrôlent les investissements étrangers, de même que les Etats-Unis ou la Chine, ce dernier pays ayant même mis en œuvre, en septembre 2006, une nouvelle loi destinée à renforcer les contrôles sur les investisseurs étrangers. » (p.126)

Sans parler de l’Allemagne qui vient d’adopter « la loi VW », c'est-à-dire la possibilité pour une entité publique de détenir un droit de veto dans le capital d’une entreprise privée, au grand dam des eurocrates de Bruxelles dont l’élite allemande se fiche bien quand il s’agit de défendre ses intérêts nationaux.

 

En France, en s’appuyant sur le rapport commandé au polytechnicien Jean-Louis BEFFA assisté par exemple d’un autre polytechnicien, l’économiste Robert BOYER, le Premier Ministre Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN a lancé sa politique industrielle : l’Etat intervient sur les moyens organisationnels de cette stratégie dont la finalité est laissée à l’appréciation d’autres acteurs, en dernière analyse.

Parce que « la mondialisation fonctionne dans le cadre d’un capitalisme d’alliance décrit par l’économiste américain John DUNNING, celui des partenariats stratégiques entre entreprises ». (p.128)

 

Alexandre Anizy