Les cabris imbéciles comme Laurent JOFFRIN face à la crise
Ainsi les marchés ont vécu un nouveau soubresaut le lundi 6 octobre 2008 : ce qui se passe est très grave, nous l’avons déjà écrit, parce qu’ « on n’est plus du tout dans la crise des « subprimes » mais dans celle du système bancaire touché au cœur » (André CARTAPANIS, professeur d’économie*).
Pourquoi ce lundi noir ?
Il existe de nombreuses raisons particulières et un sentiment général de déliquescence dû notamment à la fausseté des informations divulguées par les opérateurs : nous donnons comme exemple la banque Hypo Real Estate (Allemagne) qui a brusquement réévalué ses besoins en liquidités. Néanmoins, on peut mettre en exergue 2 faits majeurs : la difficulté américaine pour adopter le plan de sauvetage PAULSON et l’impuissance européenne révélée notamment par la volte-face de l’Allemagne.
Les acteurs financiers ont donc pris acte à leur manière de :
- La fuite irlandaise (par sa décision unilatérale) ;
- La récupération, par l’Etat néerlandais, et seulement 5 jours après la nationalisation de Fortis par les 3 Etats du Benelux, de la perle batave (ABN Amro) en laissant le « papier pourri » aux Belges ;
- L’illusion allemande d’une capacité nationale à l’invulnérabilité financière.
Peut-on reprocher à ces 3 pays d’avoir entamé une partition en solo ? Non. Le devoir de tout homme politique est de préserver les intérêts de ses compatriotes.
Ce qui est condamnable, c’est la rigidité des talibans du fédéralisme européens, ces cabris imbéciles comme Laurent JOFFRIN qui scandent que « seule une gouvernance européenne réunifiée et volontaire peut y pourvoir et rétablir un semblant de confiance dans la finance mondiale » (Libération 7 octobre 2008).
L’Histoire a montré que ceux qui courent après des chimères conduisent les peuples au désastre.
Alexandre Anizy
* P.S. :
On pouvait lire dans la conclusion du livre de CARTAPANIS « Instabilité des taux de change et déséquilibres internationaux, le cas français » (Calmann-Lévy, 99 FRF, 1984) : « En réalité, l’émergence d’une zone de stabilité à l’échelle européenne ne paraît pas concevable indépendamment d’une coordination des politiques macroéconomiques et, surtout, d’une harmonisation accrue des mutations industrielles et sociales dont dépendent les spécialisations futures. Mais cela suppose l’affirmation d’une volonté politique. » (p.283)
On voit aujourd’hui que l’euro n’a rien résolu.