Afghanistan : vers une dictature acceptable ?
Grâce au Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA, la France va s’enliser dans le bourbier afghan, à moins de reprendre les « discussions avec les talibans à condition d’en exclure les éléments les plus extrémistes ». (le ministre docker somalien Bernard KOUCHNER, 7 octobre 2008, Commission des affaires étrangères)
Parce qu’il existe des « talibans nationalistes » qui « refusent le djihad global », contrairement au mollah OMAR qui « a entretenu avec Al-Qaida des liens évidents ».
Ces premiers contacts se font avec la bénédiction des Américains, comme le secrétaire à la défense Robert GATES, ou bien le général de brigade Mark CARLETON-SMITH. Il y a 6 mois, cette amorce de dialogue pour une reconstruction politique nationale était encore inimaginable.
Le principe de réalité va l’emporter.
Là encore, le pragmatisme anglais a montré le chemin : leurs diplomates en poste à Kaboul ont déclaré que d’ici 5 à 10 ans, il serait positif que l’Afghanistan soit gouverné par un dictateur acceptable. « Cette perspective (…) est la seule réaliste et il faudrait préparer nos opinions publiques ».
Pour des gens qui traquaient les terroristes et leurs complices pour instaurer la démocratie, quel retournement stratégique !
Alexandre Anizy