La bonté de François CHéRèQUE
Nous connaissons tous la particularité du syndicat CFDT qui est sensé défendre les salariés : une certaine propension à signer (quelquefois seul) des textes de régression sociale, au nom de l’intérêt général bien entendu. La patrie n’a pas encore été invoquée, mais ça ne saurait tarder.
François CHéRèQUE n’est pas responsable de cette approche paradoxale du syndicalisme : avant lui, Nicole NOTAT avait bien enfoncé la doctrine dans le crâne des permanents, dans le prolongement de la pratique d’Edmond MAIRE et de Jacques CHéRèQUE (le papa de François). Mais il vient de commettre un article, sous forme d’entretien, à Marianne, dans lequel il nous balance pêle-mêle :
Il faut créer un statut de l’entreprise européenne, un projet en gestation à Bruxelles et qui ne manquera pas de rogner les ailes des droits des salariés : un coup de pousse au patronat européen ;
Le Président de la République nous dirigerait vers « l’étatisme libéral ».
Un oxymoron en guise de concept, très fort ! Nous lui suggérons, pour les temps prochains, « la dictature humaniste ».
Franchement, avec de tels concepts, on sent bien que le niveau s’élève pour répondre aux réelles préoccupations des salariés.
Particulièrement en forme, François CHéRèQUE a salué le talent de Raymond SOUBIE (conseiller social spécial du Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA : on dit que le franc mac Xavier BERTRAND ne fait rien dans le social sans l’aval de ce bonhomme) dans l’hebdomadaire Challenges (du 30 octobre) : « Car Raymond SOUBIE a réussi, à la fois dans le public et dans son parcours de chef d’entreprise. Il est riche et désintéressé. »
Si vous connaissez un riche qui ne soigne pas son intérêt (c'est une question d'utilitarisme), faites-nous signe : nous ne manquerons pas d’étudier le spécimen.
La bonté est une qualité innée chez François CHéRèQUE
Comme pour son père Jacques ou pour Nicole NOTAT, la République ou les investisseurs ne seront pas aveugles devant le talent.
Alexandre Anizy