Denis KESSLER le khmer blanc

Publié le par Alexandre Anizy

Denis KESSLER est un ex UNEF-Union des Grandes Ecoles, marxiste-léniniste. Il est aujourd’hui le Président du groupe Scor, un poste dont il a bien mérité après sa vice-présidence du MEDEF aux côtés du baron Ernest-Antoine SEILLIERE DE LABORDE : leur combat pour la refondation du dialogue social, vous vous souvenez ?

 

Ce qu’il y a de bien avec les anciens marxistes-léninistes, c’est qu’ils retrouvent avec l’âge les réflexes sectaires (i.e. le dogmatisme idéologique, l’arrogance intellectuelle du maître, le mépris des faibles, etc.) de leur jeunesse. Comme les Khmers, vous vous souvenez ?

 

Ainsi, Denis KESSLER écrit dans Challenges, le 4 octobre 2007, « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! » :

« Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. »

Sentez-vous l’impatience, voire l’exaspération (quel temps perdu, quel gâchis !) du guide suprême ? Diantre ! De quoi s’agit-il ?

« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. (…)La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

 

Denis KESSLER a vendu la mèche : nous sommes avertis sur le réel programme politique et social du Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA. La crise est un pain bénit, puisqu’elle permet d’accélérer la mise en démolition. Toujours attentif à son vocabulaire, le pouvoir élyséen nommera « refondation du capitalisme » le travail de régression sociale.

En route vers le capitalisme d’antan ! Celui du Comité des Forges, cher à la famille WENDEL et son illustre représentant, le baron Ernest-Antoine SEILLIERE DE LABORDE.

 

En forgeant l’expression « khmer blanc », nous réunifions le passé et le présent de Denis KESSLER dans une dimension politique.

 

Alexandre Anizy

Publié dans Portraits

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