Le chant mineur de George CHESBRO
La construction de ce polar au style sobre est crédible. Mais nous n’y retrouvons pas la richesse de « Bone » : les personnages-clés étant récurrents, la dimension psychologique est traitée rapidement par nécessité, puisqu’il ne faut pas lasser le lecteur fidèle par des répétitions.
Au final, on quitte le « chant funèbre en rouge majeur » avec l’idée que George CHESBRO est un bon artisan, dont le chef d’œuvre semble bien être « Bone », mais qu’il ne joue pas dans la catégorie des BURKE, ELLROY, par exemple.
Alexandre Anizy