Les sonneries abominables de Saphia AZZEDINE
Pour vous mettre dans l’ambiance, un échantillon de « confidences à Allah » de Saphia AZZEDINE (éditions Léo Scheer, avril 2008, 146 pages, 15 €), parce qu’il ne s’agit ici que d’un produit :
« Il est 4 heures du matin et je dors. Je crois que je rêve paisiblement à un truc quand une sonnerie abominable retentit dans ma chambre. Je me lève. Fait chier. Les petits cons sont rentrés. On est samedi, ces enculés sont allés à La Calypso, et La Calypso ça donne faim. Ce soir je m’en fous, je crache dans leur bouffe. » (p.57)
Comme on est sympa, on vous épargnera les pages sexuelles de ce bâton imprimé.
Si Saphia AZZEDINE était cornaquée par l’inénarrable Frédéric BEIGBEDER, nous comprendrions la présence de cette immondice sur le rayon de la bibliothèque municipale, mais comme ce n’est pas le cas (à notre connaissance), que vient faire l’éditeur Léo Scheer dans cette galère ?
En pastichant Saphia, l’auteur de cette chose ridicule, nous nous interrogeons « sur les réelles motivations d’une pétasse chébran [voir les ragots sur la Toile] qui se tape du pipole pour signer une merde pareille, hormis le plaisir de baiser les péquenots en leur faisant cracher 2 biftons pour une pseudo passe littéraire. »
Alexandre ANIZY
P.S. : appliquant les règles du marchandisage, Saphia AZZEDINE a décliné son produit en spectacle théâtral, dont le républicain Philippe TESSON (lire notre note du 29 mai 2007 « la haine de la démocratie de Jacques RANCIèRE ») dit le plus grand bien (en particulier pour la comédienne Alice BELAÏDI) dans le Figaro magazine du 2 mai 2009 : de ce réactionnaire, rien ne nous étonnera.