Que le Parti Socialiste meure (III) !

Publié le par Alexandre Anizy

(Suite des notes du 11 et 13 juin 2009 « Que le Parti Socialiste meure ! (I) et (II) »)

 

Faudrait-il regretter les « jeunes » cadres ? Non.

Aurélie FILIPPETTI avait imaginé un atterrissage en douceur au Parlement de Strasbourg, puisqu’elle savait sa circonscription vouée à la disparition : n’ayant pu se placer qu’en 3ème position sur la liste de l’Est (le 2ème étant Liêm Hoang Ngoc, un économiste keynésien – qui ne se dit pas keynésien aujourd’hui ? -, très proche d’Henri EMMANUELLI, membre du Conseil National du PS depuis 2003 – une fidélité dont FILIPPETTI la carriériste normale ne pouvait pas se prévaloir -), elle subit le rude coup de la défaite du PS avec sérénité, puisqu’elle est toujours député.

Benoît HAMON n’a pas eu la présence d’esprit de se garder un mandat de repli : pour un apparatchik et pour le jouvenceau du « club des ambitieux », on frise la faute professionnelle ! Pour ce personnage, nous n’aurons pas de regret non plus, tant il est déjà une caricature du politicien : alors qu’il avait affirmé qu’il quitterait son poste de porte-parole du PS s’il n’était pas réélu député européen, il est évidemment revenu sur son engagement dès mardi … Benoît ne nous étonne pas …

A sa place, nous nous interrogerions sur le fait troublant que Martine AUBRY et ses sbires n’aient pas réussi à imposer quelque part en position assurée (la 1 ou 2) le leader d’une motion ayant obtenue 18,5 % des voix au congrès de Reims, car pour un autre au moins cela fut possible. Benoît HAMON : un apparatchik habile, peut-être, un médiocre négociateur, c’est sûr !

Elu, Vincent PEILLON le bourgeois prétendant sort son épingle du jeu, même s’il démontre une nouvelle fois sa capacité de nuisance, puisqu’avec lui le score du Parti dégringole dans le Midi, comme en Picardie.

Nous en bouderions presque notre plaisir.

 

Manuel VALLS fut égal à lui-même dans l’analyse, que nous résumons par un « cap à droite » ! Ce doit être parce qu’il est plus facile d’être élu à Evry avec une étiquette socialiste sur un projet politique régressif, que le franc mac VALLS ne quitte pas le navire Solferino : le courage politique dans toute sa splendeur …    

Arnaud MONTEBOURG, qui a épousé le Château, sera toujours mal placé, avec ou sans gambit, pour représenter les gens de peu.

 

Franchement, dans l’attelage indiscipliné de ce groupement électoral en déconfiture, qui voulez-vous retenir sérieusement ?

 

Alexandre ANIZY

Publié dans Notes politiques

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