CUSSET ? une autre TUIL(e) !
En attendant son brillant avenir, Catherine Cusset nous a gratifiés d’un roman, « la haine de la famille »(1), dont le titre racoleur nous embarrasse comme une promesse non tenue.
En ressassant un thème connu qu’elle ne renouvelle pas, l’auteur finit par écrire des âneries comme celle-ci : « Le nazi, c’est moi. Moi qui n’aime pas ma mère. » (p.144)
C’est pathétique.
Catherine Cusset vaut bien Karine Tuil.
Alexandre Anizy
(1) : éditions Gallimard, avril 2001, 224 pages, 16,01 euros