Les verbiages de Christine KERDELLANT
Sortie de HEC, Christine Kerdellant est vite devenue une dirigeante dans le secteur de la presse. Pour cette femme ambitieuse (cofondatrice du « Women’s Forum », s’il vous plaît…), le journalisme n’est in fine qu’un outil d’autopromotion dans son plan de carrière.
Donnons un exemple des généralités qu’elle enfile, en occultant parfois les faits.
Le 12 août 2009, la Financial Services Authority (FSA) britannique édictait les règles minimalistes qui devaient encadrer les bonus. Allons à l’essentiel : ils ne seront pas plafonnés.
Le 13 août 2009, Christine Kerdellant écrivait dans sa chronique de l’Express : « Les financiers « sous-payés » à Paris iront à Londres, où ils gagnent déjà deux fois plus, Sarkozy peut bien s’agiter, les règles du jeu ne changeront qu’à l’échelle mondiale. (…) il faut, au final, en limiter le montant [des bonus, ndAA] – au fond le vrai scandale. L’Amérique est mûre pour cette révolution culturelle (…). »
Cette journaliste, qui est sensée être bien informée, semblait ignorer ce qui s’était passé à Londres la veille … ce qui lui permettait de conclure son texte par un angélisme au fond politiquement correct : « (…) personne ne comprendrait que le G20 de Pittsburgh, en septembre, n’accouche pas d’une vraie réglementation. »
Décidément, les tartufes sont partout.
Christine Kerdellant devrait rester dans son domaine de formation (pour la compétence, nous ne savons pas), à savoir le commerce et la gestion, et laisser tomber l’économie politique où elle ne brille pas par la pertinence de « son analyse ».
Christine Kerdellant : une HEC qui ne connaît que le hic.
Alexandre Anizy