Des socialistes voyous ont pris le pouvoir au PS

Publié le par Alexandre Anizy

Vous connaissiez les patrons voyous, bien sûr. Certains vont découvrir ces jours-ci que des socialistes voyous ont le pouvoir au Parti Socialiste.

 

En effet, dans un livre qui sort en librairie, il est dit que la victoire du clan de la social-traître Martine Aubry, ô combien contestée en son temps, repose en partie sur une tricherie électorale, dont même la madone Déate Marie-Ségolène Royal semble ignorer l’ampleur.

 

Comment peut-on en arriver à ce point de putréfaction ? Les travaux de Rémi Lefebvre, professeur à l’université de Reims, apportent les premières réponses :

« [le PS] est un parti vieillissant qui compte un grand nombre de retraités et beaucoup de fonctionnaires des collectivités locales. » (1) ;

« C’est ce lien essentiel et professionnel qui les retient à l’organisation. » ;

« La professionnalisation des militants du PS est un phénomène plus récent. (…) Un nombre de plus en plus important de ses adhérents vivent de et pour la politique. » ;

« Ce système endogamique fonctionne en vase clos, dans un milieu social fermé, entre personnes liées par des intérêts professionnels et politiques qui se confondent. »

 

Tout est dit : lorsque des hommes et des femmes sont soumis à une double sujétion (à la base du système, on a le militant-employé communal subordonné à un employeur-chef de section du parti), tout devient possible puisque les « patrons politiques », à tous les niveaux de la chaîne de commandement, disposent des moyens de pression psychologiques et financiers pour asseoir et conforter leurs dominations.

Alors on commence à tricher entre soi … et, dans les cas extrêmes, on finit par voler le peuple comme à Hénin-Beaumont.

 

Emmanuel Todd évoque dans son livre « après la démocratie » (Gallimard, 262 pages, 18,50 €) un « carriérisme cynique » en parlant de la promotion du social-traître Pascal Lamy à la tête de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), ou bien de celle du désinvolte ami des patrons du CAC 40 Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds Monétaire International (FMI), mais n’est-ce pas la cause même de l’adhésion d’un grand nombre de dirigeants actuels du PS ?

 

Aujourd’hui, nous pensons à ces vieux militants qui ont créé le PS dans les années 70 : ils doivent savoir que les ordures présentes n’entacheront jamais leur travail passé.

 

 

Alexandre Anizy

 

(1) : entretien dans le Monde du 27 août 2009