Un Etat gangréné ?
Grâce à une loi d’origine parlementaire votée en catimini le 12 mai 2009, après 10 mois de travail, la secte de la Scientologie ne pourra pas être dissoute, puisque la peine de dissolution d’une personne morale en matière d’escroquerie.
Hormis le Garde des sceaux Michèle Alliot-Marie, qui peut croire à une erreur matérielle ?
« Il faut trouver le porte-plume », demande avec véhémence le député Jean-Pierre Brard, tant il semble convaincu que cette secte aurait infiltré la chancellerie.
Mais hier, en regardant le président de la commission des lois, le député Jean-Luc Warsmann au visage rondouillard et jovial, qui nous racontait que les contestataires ne sont pas sérieux, nous nous interrogions : qui sont les vrais farceurs ?
En admettant qu’une commission d’enquête soit créée, une de plus, nous doutons qu’elle révèle l’identité de l’auteur scélérat.
Alexandre Anizy