Nicolas HULOT un zozo de l'écologie

Publié le par Alexandre Anizy

Si l’aventurier Nicolas HULOT a été touché par la grâce écologique, force est de constater qu’il n’en a pas pour autant perdu le sens des affaires : les siennes sont florissantes.
Dès lors on peut se poser la question : pourquoi cette fausse candidature aux présidentielles ?

Certaines langues affirmeront que cette mascarade a au moins eu le mérite de donner un coup de fouet à la notoriété du bonhomme, ce qui le placera en position de force pour négocier avec son employeur - client  TF1. On est content pour lui.
A-t-elle donné un poids politique à la cause écologique ?
La réponse est négative. On peut ajouter que cette cause est en voie de perdition, parce que l’esbroufeur HULOT l’a phagocytée.

 

Madame Dominique VOYNET a raison lorsqu’elle dit dans ses réunions publiques que la cause écologique sera négligée quand les élections seront finies : le bout de papier de Monsieur HULOT  (son pacte) n’engage réellement personne. C’est une promesse de bien faire, comme une autre, enfin pas tout à fait. Car ce consensus mondain digne du Rotary a porté un coup mortel au parti écologique (en avait-il vraiment besoin pour périr ? c’est une autre question).

Monsieur HULOT nous dit que sans son pacte « (…) les enjeux écologiques n’auraient presque pas été évoqués pendant la campagne. » (express 29 mars 2007, page 62) Mais ce n’est qu’une affirmation péremptoire.
Il dit aussi : « Quel que soit le prochain gouvernement, nous lui imposerons une pression bien plus importante que le rapport de forces qui sera établi par les Verts. » Ayant contribué à la mort du mouvement des Verts (la pertinence de ce parti est encore une autre question), force est de constater que le rapport de forces n’existera plus, et que par conséquent les gesticulations médiatiques d’un Nicolas HULOT pourront passer, pour des esprits faibles, comme une avancée de la cause écologique dans la vie quotidienne. L’observatoire permanent, dont Monsieur HULOT sera le porte-parole, sera d’abord une excellente tribune pour lui-même.

 
Monsieur HULOT est un homme étonnant, car il semble que pour lui les élections soient une arithmétique pitoyable. Alors qu’allait-il faire dans cette galère ? Si Monsieur HULOT n’aime pas la politique, pourquoi entre-t-il dans ce champ pour se comporter comme un zozo ? (« J’ai été naïf »)

Au fond, Monsieur HULOT n’aime pas les rapports de force : c’est mauvais pour le business. « La démarche de mon pacte est plus consensuelle (…). » (Figaro du 16 avril 2007) 

Tellement consensuelle qu’elle en devient ridicule : « (…) nous sommes là pour responsabiliser, pas pour culpabiliser. »

Responsabiliser les responsables, quelle connerie !

 

En guise de conclusion, nous dirons qu’en matière d’écologie, nous préférons le travail de LA HULOTTE (revue ardennaise ; www.lahulotte.fr).

Alexandre Anizy

Publié dans Notes politiques

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