ROVARETO se goinfre, PARISOT se tait
Jean-François ROVARETO est le P-DG de la société Eiffage depuis 1987. Jusqu’en 2006, c’était un patron raisonnable en matière de rémunération.
Mais ces petits camarades du CAC 40 l’ont dernièrement incité indirectement à se rattraper : il s’est fait octroyer 195.000 actions gratuites évaluées à 20 Millions d’euros. Pourquoi ? « Je n’avais reçu aucune stock-option depuis 1989. »
M. ROVARETO a-t-il accordé aux salariés d’Eiffage une prime de rattrapage pour les bons résultats depuis 1989 ? Non.
Madame PARISOT se tait devant l’indécence de ce patron. D’ordinaire, elle nous sort son laïus avec les mots ad hoc « émue », « choquée » (cf affaire Forgeard).
Elle doit sans doute considérer que la France allait perdre son attractivité et sa compétitivité, comme elle dit, si on n'accordait rien à ce monsieur de 62 ans !