Eric BESSON le social-traître
Eric BESSON est le socialiste qui a très vite claqué la porte du Parti Socialiste, publié un livre où il dézingue Marie-Ségolène ROYAL et s’est vautré sans vergogne dans le lit de l’UMP. Le prix de cette trahison est-il un maroquin en juillet ?
Pour Christophe BARBIER (express n° 2913 du 3 mai), la trahison « porte en elle un sens politique. La conversion d’Eric BESSON est le symptôme de la crise du socialisme (…) ». M. BARBIER commet une faute d’analyse.
D’abord, nous rappelons qu’en politique les traîtres justifient leurs saloperies comme étant un acte salvateur de respect de ses idéaux, que le parti abandonné a « trahi » : c’est le cas de ce petit monsieur Besson qui ne déroge donc pas, puisqu’il prétend défendre « ses valeurs de gauche » en soutenant Nicolas SARKOZY de NAGY BOCSA.
Ensuite, nous observons que M. BARBIER nomme pudiquement « conversion » ce que tout le monde appelle une félonie, car pour un homme politique changer de camp en pleine campagne électorale, n’est-ce pas une haute trahison ? M. BARBIER ménagerait-il déjà l’avenir ?
Enfin, le véritable symptôme de la crise du Parti Socialiste n’est pas la sortie de ce monsieur Besson mais son entrée et son ascension rapide dans l’appareil. En effet, pour qu’un arriviste forcené de cet acabit, copain de MESSIER du temps de sa splendeur, soit accepté et choyé si vite est la parfaite démonstration du pourrissement du PS.
La mort possible du PS après le 6 mai, que prédit Christophe BARBIER en cas de défaite de Mme ROYAL, ne sera que la crevaison d’un abcès purulent depuis de longues années.
Alexandre Anizy