Le futur Président SARKOZY de NAGY BOCSA qui aime les croisières ne manquera pas de s’embarquer prochainement dans un vaste meccano industriel à la française.
Anne LAUVERGEON, ex-sherpa de MITTERAND (donc de gauche, n’est-ce pas ?), aurait été contactée pour un maroquin. Comme Thierry BRETON, elle n’a pas affronté de vrais embruns dans sa course au firmament du management, sauf aujourd’hui chez AREVA.
Etant courtisée, la diva du Corps des Mines et de Normale Supérieure peut espérer bosser d’abord pour elle si elle parvient à faire une place équilibrée à tous les grands prétendants (un peu d’Etat, de BOUYGUES et de TOTAL ; mais Martin BOUYGUES n’aime pas être minoritaire…).
Dans le cas où TOTAL devient l’actionnaire de référence chez AREVA, elle peut envisager de prendre la tête du mastodonte de l’énergie, dans un délai satisfaisant pour elle.
Dans le cas où SARKOZY de NAGY BOCSA préfère son ami avec BOUYGUES et ALSTOM (25 % du capital appartient à BOUYGUES), Martin BOUYGUES vendrait TF1 pour boucler financièrement l’opération.
Vincent BOLLORé, un ami de SARKOZY de NAGY BOCSA qui lui a offert 3 jours de croisière luxueuse autour de Malte, reprendrait cette chaîne de télévision. Pour financer cette grosse opération, BOLLORé vendrait AEGIS et HAVAS à PUBLICIS.
Dans le cas où TOTAL est écarté de la prochaine recomposition du capital d’AREVA, cette société pourrait se rattraper avec GDF, parce que le projet de mariage entre GDF et SUEZ n’enchante pas le futur Président. Durant la campagne électorale, il a d’ailleurs sorti de son chapeau un mariage entre GDF et SONATRACH (compagnie algérienne), ce qui n’empêche pas a priori la participation de TOTAL dans cette affaire.
Dans le cas de EADS, on sait que Arnaud LAGARDèRE veut sortir du jeu ou diluer encore sa part dans le capital : il soutient à fond les co-présidents et leur plan d’amélioration des profits « Power 8 », car il ne partira pas les mains vides (i.e. une nouvelle plus-value doit être réalisée, c’est la règle du jeu capitaliste). En conséquence, SARKOZY de NAGY BOCSA n’a aucune raison impérieuse de bloquer le processus engagé depuis peu.
Les futurs chantiers industriels du prochain Président bouleverseront le capitalisme français : dans ce vaste monopoly, les amis milliardaires de SARKOZY de NAGY BOCSA ne seront certainement pas les perdants.
Alexandre Anizy