Florian ZELLER au zénith ?

Publié le par Alexandre Anizy

Le jour de l’Ascension est le moment idéal pour parler de Florian ZELLER.

C’est un jeune homme pressé, issu d’une famille friquée, qui décida tôt qu’il ferait carrière dans la littérature. Dès qu’il franchit les portes de Sciences-Po, il s’y employa avec opiniâtreté, à défaut de talent.

En 2004, à 25 ans, il donne déjà des cours (de littérature ?) dans l’institution de la rue Saint Guillaume : il y a des noms qui ouvrent bien des portes. Journaliste – pigiste (Paris-Match, VSD, à la télé dans « vol de nuit »), il tisse vite son réseau dans ce milieu d’échanges.

Ayant ciblé son public (à dominante féminine), il lance son premier roman, qui s’intitule « neige artificielle ». Le deuxième roman, « les amants du n’importe quoi », puis le troisième, « la fascination du pire », révèlent dès la 1ère de couverture la bonne éducation de l’auteur, qui a l’honnêteté de prévenir ses clients sur la qualité de la marchandise : rendons lui justice sur ce point capital.

 
Le 21 octobre 2004, on lisait dans le Figaro littéraire, qui n’est pas un journal particulièrement farouche : "M. Zeller écrit de manière aisée. Il n'évite cependant pas les écueils sur lesquels naufragent les littérateurs branchés."

Florian ZELLER, qui a sans doute lu « Positioning : the battle for your mind », s’est vite installé, comme le fit naguère le philosophe milliardaire Bernard-Henri LéVY avec ses chemises blanches, dans le paysage culturel parisien avec son allure : le minet au casque d’or hirsute.

Alexandre Anizy