Raymond BARRE un bon représentant de l'oligarchie française
Pour nous, Raymond BARRE était incontestablement un économiste de qualité : aujourd’hui encore, nous considérons que tout étudiant en sciences économiques doit avoir lu les 2 tomes remarquables de son « économie politique ».
L’incompétente ministre LAGARDE serait bien inspirée de les lire avant de nous canuler avec ses (?) avis à géométrie très variable.
A l’université de Paris VIII, dans les années 80, nous étions peu nombreux à connaître par le texte cet universitaire talentueux, qui avait su balayer tout le champ de l’économie politique et le présenter avec clarté et pédagogie. Mais avoir lu « son Barre » n’implique pas d’adhérer à ses choix théoriques, en particulier à son orthodoxie financière.
Pour le reste, le bonhomme fut à la hauteur des attentes de sa classe sociale.
Pour ces 2 gouvernants, juguler l’inflation était la priorité absolue et le chômage ne constituait qu’une variable d’ajustement… Les faits et les chiffres ne mentent pas ; les mots ne sont que des figures de rhétorique pour les tribuns contemporains.
Un homme politique « moderne », i.e. qui prend la politique comme un J.F. KENNEDY la pratiquait, ne reconnaîtra jamais cette vérité.
Nous nous souvenons de la dépréciation inexorable du franc par rapport au mark, malgré les recettes orthodoxes de Maître BARRE, qui fut incapable de dépasser l’horizon de sa formation classique : c’est finalement le peuple qui trancha avec bon sens en 1981 pour essayer une autre médecine …
Nous nous souvenons qu’un certain Maurice PAPON n’est devenu ministre que grâce à Raymond BARRE (et le Président GISCARD d’ESTAING, ne l’oublions pas celui-là).
Nous nous souvenons des propos lamentables du Premier Ministre BARRE après l’attentat de la rue Copernic : « (…) un attentat qui visait des israélites et qui a frappé des français innocents ».
Nous nous rappelons qu’à ce qui était en fait le soir de sa vie, Raymond BARRE défendait toujours l’ignoble Maurice PAPON et le professeur Bruno GOLLNISCH.
La boucle était fermée.
Faisons semblant d’oublier le reste, puisque « (…) même chez les hommes de référence, il peut y avoir des ombres » (François BAYROU, journal Aujourd’hui du 26 août 2007, page 7)