Suite à la crise américaine des crédits immobiliers à risque (« subprime »), les Banques Centrales sont intervenues massivement pour calmer les marchés financiers : elles ont rempli leurs obligations.
Le Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA a fait remarquer qu’il était curieux de ne calmer les opérateurs financiers affolés qu’en leur prêtant des sommes importantes, sans agir aussi sur les taux d’intérêt pour soutenir l’activité : « On a fait des facilités pour les spéculateurs, on complique la tâche pour les entrepreneurs. »
Pour l’euro imperator TRICHET, la BCE n’a fait que protéger les acteurs du marché qui se comportent correctement sans favoriser d’aucune façon les spéculateurs.
Remarquons d’une part que l’euro imperator TRICHET reconnaît implicitement que la BCE a pu aider des acteurs spéculateurs sans les favoriser. C’est bien la moindre des choses correctes de ne pas les favoriser dans l’obtention de liquidités, non ?
Notons d’autre part que la définition d’un comportement correct mériterait d’être précisée : en effet, si on se réfère au scandale du Crédit Lyonnais où le sieur Jean-Claude TRICHET s’est illustré (voir notre note du samedi 11 août 2007), on peut dire que la notion de « comportement correct » est floue.
Concernant la transparence des marchés financiers, la BCE ne devrait-elle pas montrer l’exemple, comme dans ce cas précis : qu’est-ce qu’un « comportement correct » ? Qui sont les acteurs du marché qui ont obtenu des facilités ? Répondaient-ils aux critères d’un « comportement correct » ?
Sans les réponses à ces questions, on reste dans le pouvoir discrétionnaire, i.e. le contraire de la transparence.
Alexandre Anizy