Bernard-Henri LEVY assure sa promotion

Publié le par Alexandre Anizy

Rien de telle qu’une pincée de poivre et de piment pour relever la campagne de promotion de son dernier pensum ! A ce jeu, le milliardaire Bernard-Henri LEVY est passé maître : c’est d’ailleurs son unique domaine d’expertise.

 
Ainsi, sur France Inter, le « nouveau philosophe » dandy (autrefois en chemise Charvet, s’il vous plaît, mais il paraît que maintenant le monsieur va aux interviews torse nu sous la veste) s’en est pris à 2 personnes, parce qu’elles sont « d’inspiration maurrassienne », i.e. « d’extrême droite ». Chez LEVY, comme chez GLÜCKSMANN, si on écrit gros et si on invective, c’est pour mieux réfléchir, voire pour dialoguer après le massacre de la pensée (la caricature de l’adversaire).

 
D’abord, la plume du Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA, Henri GUAINO, qui a écrit le « discours ignoble » de Dakar : c’est « un raciste ».

Henri GUAINO a répondu du tac au tac : « Ce petit con prétentieux ne m’intéresse pas. Qui est-il donc ? Il ne m’aime pas, moi non plus. Il n’aime pas la France, moi si. »

Holà ! Monsieur GUAINO, comme vous y allez ! Votre dernière phrase a un relent d’antisémitisme nauséabond… Prochaine étape de « l’échange » ?

 
Enfin, Jean-Pierre CHEVéNEMENT que BHL (comme on dit) accuse d’avoir « saboté » la campagne de Marie-Ségolène ROYAL en lui « fourguant de la camelote », notamment sur l’Europe, la nation.

Le vieux CHE a répliqué en qualifiant l’énergumène de « petit télégraphiste de l’empire », i.e. dévoué à «l’idéologie dominante du capitalisme financier globalisé », et en ajoutant : « La place que font les médias au sieur Bernard-Henri LEVY, milliardaire déguisé en philosophe, est révélatrice du profond abaissement intellectuel, moral et même spirituel de ce moment de notre Histoire. » 

 
Monsieur CHEVéNEMENT, auriez-vous oublié qu’on ne prête [de la place dans les colonnes, en l’occurrence] qu’aux riches ?

Alexandre Anizy

Publié dans Notes générales

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