Pour le Traité simplifié, l'hypocrisie des socialistes comme Pervenche BERéS Benoît HAMON Henri WEBER
Pervenche BERèS est une socialiste fabiusienne qui avait voté « non » lors du référendum de 2005 : elle préside la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen.
Comment valider le Traité simplifié de Lisbonne ?
« Par respect pour la démocratie, Nicolas Sarkozy [de Nagy Bocsa] devrait convoquer un référendum ».
« Si on ne les consulte pas [les Français] à nouveau, c’est sûr qu’ils le penseront. Pour le PS, la bonne stratégie est de demander un référendum et de recommander l’abstention ».
« C’est pour cela qu’en cas de référendum, le PS doit prôner l’abstention. »
Et qu’en pense l’apparatchik Benoît HAMON (un ex « non ») ?
« Ce texte ne mérite ni excès d’honneur ni excès d’indignité » ; « ce traité propose un déblocage institutionnel pour mieux fonctionner à 27. Ce n’est pas le TCE et en même temps ce n’est pas un bon texte pour relancer la construction européenne ».
Rien de vraiment neuf chez les prétendants au renouveau socialiste : faut pas bloquer le système, c’est pas génial (pas assez social, n’est-ce pas ?) mais il permet d’avancer …
La bonne question est donc : en sourcillant tout de même, faut-il avancer vers l’abattoir, monsieur l’apparatchik Benoît HAMON ?
Pour lui, c’est donc déjà « plié » : pas de référendum ; pas de vote ou abstention à l’Assemblée pour la ratification.
Pour ces 3 socialistes, l’Europe ne demande qu’un positionnement électoral au PS : il faut bien se démarquer des confrères.
Parce que sur le fond, les hiérarques du PS ont rallié depuis longtemps l’oligarchie européenne.
Alexandre Anizy